Le Gouvernement malien a annoncé avoir déposé, le 04 septembre 2025, une requête introductive d'instance contre l'Algérie auprès de la Cour Internationale de Justice.
A l'occasion de la conférence de presse qu'il a animée, le 13 septembre courant, le Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Étrangères, de la Communauté Nationale à l'Etranger et des Affaires Africaines a démenti cette allégation.
Mis face à cette déclaration mensongère, les autorités maliennes se sont résolues à déposer cette requête, le 16 septembre courant, comme annoncé aujourd'hui par le communiqué émanant de la Cour Internationale de Justice.
Le Ministère des Affaires Étrangères constate un paradoxe saisissant à propos de la démarche malienne. Ce paradoxe réside dans le fait de voir la junte malienne qui a foulé au pied la légalité légalité et l'ordre constitutionnel dans son pays se soucier du droit qu'elle méprise au plan interne et auquel elle prétend faussement s'attacher au plan international.
Le Ministère des Affaires Étrangères constate, également, que cette même junte a mené le Mali au désastre politique, économique et sécuritaire et qu'elle est elle-même l'instigatrice d'une banqueroute morale. Sa démarche auprès de la Cour Internationale de Justice procède manifestement d'une tentative d'instrumentalisation de cet auguste organe judiciaire des Nations Unies dans une tentative désespérée de recherche de bouc émissaire qui l'exonérerait de ses responsabilités dans la tragédie qu'elle inflige au Mali frère.
Cette manœuvre est trop grossière pour être crédible. L'Algérie ne s'en rendra pas complice et en dénonce le caractère éhonté. L'Algérie a une trop haute idée du droit international, tout comme elle voue un profond respect pour la Cour Internationale de Justice. Elle a le devoir de ne pas permettre qu'ils fassent l'objet d'une diversion autant avérée que dérisoire.
L'Algérie notifiera, en temps opportun, à la Cour Internationale de Justice, son refus de cette procédure manœuvrière