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Levée de mandats d’arrêt contre des chefs terroristes du MNLA : le RPM d’IBK se frotte les mains
Publié le mercredi 30 octobre 2013  |  Le Guido


© aBamako.com par I.DIA
Conference de presse du Bureau National de l`union des jeunes du RPM
Bamako, le 22 Août 2013 à son siège sise à l`hippodrome, Rue Amirial Cabral, le Bureau National de l`union des jeunes du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a animé une conference de presse pour remercier ses militants et sympathisants de leurs rémobilisations pour l`élection de leur candidat IBK, au 2ème tour de la présidentielle.


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Le 8 février 2013, la justice malienne a lancé des mandats d’arrêt contre des responsables de groupes armés, dont ceux du MNLA. Ce groupe est responsable des exécutions sommaires des militaires maliens au nord, de l’arrivée des djihadistes ; de l’occupation des 2/3 du territoire, du viol des femmes, des amputations, des destructions des mausolées, des saccages et pillages des édifices publics et privés. Ce groupe a même menacé l’existence du pays.
Comme prime à tout cela, le régime légal et légitime du président IBK décide d’élargir des criminels arrêtés et d’annuler les mandats d’arrêt lancés. Curieusement c’est le parti présidentiel qui présente Ahmada Ag BIBI, l’un des dédouanés de crimes atroces, aux législatives de 2013 dans la circonscription électorale d’Abeibara.

La question qui taraude les esprits est de savoir si le RPM a travaillé dans le sens de la levée des mandats d’arrêt, pour pouvoir gagner le jackpot à l’Assemblée nationale.

La publication de la liste des candidats à la députation de novembre 2013 est tombée comme un couperet. Parmi plus d’un millier de candidats, celui d’Ahmada Ag BIBI a attiré l’attention des uns et des autres. Ahmada Ag BIBI est un déserteur de l’Hémicycle, pour avoir pris fait et cause pour la rébellion, dont l’objectif n’est autre que déstabiliser le pays. Avant de s’allier aux terroristes pour parachever la partition du fait du pays, son mouvement a commis des exactions atroces et inimaginables sur les forces armées et de sécurité au nord du Mali. Des soldats désarmés ont été massacrés en série ; des femmes de tout âge ont été violées, des amputations ont été planifiées, des destructions des mausolées ordonnées, des populations terrorisées.

Face à la situation, la justice malienne, sous l’impulsion de l’intrépide ministre de la Justice sous la transition, Malick Coulibaly, a lancé des mandats d’arrêt contres les responsables et commanditaires de ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Mais curieusement, le régime légal et légitime d’IBK, contre toute attente, décide de libérer des criminels arrêtés et de lever les mandats d’arrêt en question lancés contre la direction du MNLA. Pour mieux blanchir ces renégats et traitres à leur patrie et les arroser d’immunité. Le parti présidentiel, le RPM, présente un des présumés responsables et commanditaires du carnage des dizaines de militaires maliens à Aguel Hoc aux législatives de 2013 sur sa liste à Abeibara. Il s’agit d’Ahmada Ag BIBI.

En plus d’un ministre rebelle au département des affaires étrangères, qui a toutes les tribunes du monde pour défendre la cause de la rébellion, le régime d’IBK veut leur donner d’autres espaces pour plaider. Alors bonjour l’autonomie du nord ! Tout ce qu’IBK peut faire plus qu’ATT et Alpha pour les rebelles est l’autonomie. Inévitablement le régime actuel est entrain d’accoster le bateau Mali sur le port de l’autonomie, pour résoudre définitivement au détriment du Mali, la crise du Nord.

Sinon, pour leur part, le général ATT et Alpha ont tout fait pour les rebelles sans jamais les satisfaire.
A titre de rappel, depuis 1992, plus 2540 combattants de groupes rebelles ont intégré les Forces armées et de sécurité. Dans le circuit économique, 9509 ex-combattants démobilisés sont réinsérés à travers le financement de 886 projets individuels et collectifs. Plus de 1100 milliards de FCFA ont été investis dans les régions du Nord. Les Touaregs ont occupé ou occupent des fonctions dans l’appareil d’Etat, à part la seule présidence de la république. A la date de janvier 2012, l’armée malienne comptait dans ses rangs 258 officiers d’origine touarègue et arabe. Pendant une décennie, des Touareg étaient membres de la sécurité rapprochée du Chef de l’Etat.
Tout cela n’a rien servi, ils ont replongé le Mali dans le gouffre en 2012.

Ahmadou Maïga

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