Annoncé en sauveur et arrivé en travailleur, le docteur Cheick Modibo Diarra est, à vrai dire, l’homme de la situation. De sa nomination à ce jour, il ne cesse de poser des actes pour le bien-être de la population malienne. La question du Nord qui reste toujours pendante, se précise et dans un futur très proche, la défensive militaire verrait le jour, selon une source crédible.
Après le coup de force du CNRDRE, le 22 mars dernier, le peuple Malien fût plongé dans un gouffre sociopolitique indescriptible. Le capitaine Amadou Haya Sanogo s’est vu dos au mur, car une grande partie de la classe politique a condamné le coup d’état avec la dernière rigueur. Au même moment, certains applaudissaient et soutenaient l’organisation d’une convention nationale pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Les divergences d’idées naissaient et la tension montait. Il fallait donc choisir quelqu’un et pas n’importe qui pour sauver les meubles. Des noms étaient murmurés, mais celui de Cheick Modibo Diarra battait le record et enfin le choix est tombé sur lui.
Lueur d’espoir pour un peuple divisé :
La nomination de Cheick Modibo Diarra comme premier ministre a été accueillie à bras ouverts par un nombre important de Maliens. C’est vrai que les attentes sont toujours dans l’attente, mais les actes posés donnent espoir. Concernant la crise du Nord, le gouvernement a œuvré humanitairement à l’endroit des déplacés et le reste de la population sur place. Pour l’école, les examens de fin d’année se déroulent, à l’exception des régions occupées par les rebelles. L’économie est agonisante pour la simple raison que les partenaires financiers ont fermé le robinet. Les maigres recettes douanières et fiscales se rétrécissent, conséquences : toutes les couches professionnelles et sociales sentent la crise financière. Partout, c’est le même son de cloche. L’impécuniosité est visible.
« Ce n’est qu’une question de jour pour que les choses changent positivement », affirme un proche de la primature. Selon lui, le premier ministre est à pied d’œuvre pour des solutions définitives à toutes les crises, surtout celle du Nord. A notre interlocuteur d’ajouter que CMD travaille, même les week-ends dans le seul souci de sauver le Mali où il faisait bon vivre. On constate alors, que le scepticisme cède sa place à l’optimisme. Quant aux inquiétudes, elles se déguisent en certitude très certaine. Mais, quand l’empressement et la passion se donnent les mains, la raison disparaît. Et c’est à cette scène qu’on assiste aujourd’hui. Des Maliens sont pressés et fâchés. Chose normale et le patron de la primature en est conscient et s’active pour la paix et tout le reste.
