Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Côte d’Ivoire : Pourquoi Alassane Ouattara devrait briguer sa propre succession
Publié le mercredi 8 octobre 2025  |  Mali Tribune
Comment



En Côte d’Ivoire, le débat autour d’un éventuel quatrième mandat du président Alassane Dramane Ouattara (ADO) continue d’agiter la scène politique.

Si ses opposants brandissent la nécessité d’alternance et le respect de la démocratie, ses partisans estiment, eux, que la stabilité et la continuité passent par sa candidature. Au-delà des polémiques, plusieurs arguments positifs plaident en faveur d’une reconduction de l’actuel chef de l’État.


Dison-le tout net : la président ivoirien, Alassne Dramane Ouattara est un bon allié de l’AES. D’abord, la Côte-d’Ivoire est notre premier débouché premier fournisseur en électricité de nos pays. Sur les trois pays de l’AES, elle est la seule à faire frontière avec au moins deux. On se souvient de ses dons en armements à certains pays de l’AES et ses efforts à pacifier les relations entre nos pays.

Sous le magistère d’ADO, la Côte d’Ivoire s’est imposée comme la locomotive de l’Afrique de l’Ouest francophone. Avec un taux de croissance moyen de 7 % sur la décennie 2012-2019, le pays a attiré des investissements massifs et diversifié ses ressources. Relancer un tel cycle post-crise, surtout dans un contexte mondial incertain, nécessite une main experte déjà aguerrie. Ouattara incarne cette crédibilité économique, reconnue aussi bien par les institutions financières internationales que par les investisseurs privés.

La continuité des grands chantiers

Ponts, autoroutes, zones industrielles, métro d’Abidjan, électrification rurale : le pays est en pleine mutation structurelle. Beaucoup de projets stratégiques sont encore en phase de réalisation. En politique, la continuité est parfois un gage de performance. Une nouvelle alternance brusque pourrait ralentir, voire compromettre, l’aboutissement de ces programmes phares. La présence d’ADO assurerait la consolidation et la livraison effective de ces chantiers qui redéfinissent le visage du pays.


Dans une sous-région secouée par des coups d’État et des violences djihadistes, la Côte d’Ivoire fait figure d’exception relative. Certes, des tensions internes subsistent, mais le pays demeure debout et attractif. La stature internationale de Ouattara et son expérience diplomatique lui permettent de peser dans les équilibres régionaux. En maintenant sa candidature, il rassure non seulement ses concitoyens, mais aussi les partenaires étrangers soucieux d’un climat politique stable.

Ancien haut cadre du FMI, ancien Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny, et président réélu avec des scores confortables, Ouattara bénéficie d’un capital d’expérience que peu d’acteurs ivoiriens peuvent revendiquer. À 83 ans, certains évoquent son âge comme un handicap ; ses partisans y voient au contraire un signe de maturité et de sagesse politique. Dans des démocraties consolidées, l’expérience est perçue comme un atout, non comme une limite.

La question de la succession d’ADO ne peut être abordée sans considérer l’équilibre délicat entre le besoin d’alternance démocratique et la nécessité de continuité. Mais au regard des avancées économiques, des chantiers en cours, de la stabilité relative du pays et du poids diplomatique de son président, les arguments en faveur de sa candidature apparaissent solides. Pour ses partisans, un nouveau mandat ne serait pas un caprice politique, mais une stratégie de consolidation des acquis au service de la nation ivoirienne.

L’embellie se poursuit au regard de l’actualité. En effet, la Côte-d’Ivoire, selon une information de la Banque Mondiale, vient de signer avec l’Institution de Bretton Woods, une convention de décaissement de 471 milliards F CFA. Selon l’avis de la Banque mondiale, ce décaissement est une prime « à la discipline budgétaire, la stabilité économique et la résilience climatique du Pays ».


Selon la Banque mondiale, la Côte-d’Ivoire du président ADO est le seul pays de l’espace Uémoa à respecter les critères de convergence, en passant sous le seuil de 3 % de déficit fixé par l’Uémoa.

La première économie de l’espace Uémoa enregistre une croissance de 6,3 % en 2025 avec une inflation contenue à 1 %.

D’autres arguments qui militent en faveur de la continuité.


Alexis Kalambry

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment