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Le General Malick Diaw à l’ouverture de la session ordinaire d’octobre 2025 du CNT : "Le projet de Loi de finances 2026 qui nous a été soumis sera judicieusement analysé, scruté…"
Publié le samedi 18 octobre 2025  |  Aujourd`hui
Conseil
© Autre presse par DR
Conseil National de Transition : deux projets de loi relative au code pénal adoptés à l`unanimité
Le conseil national de Transition a tenu le 31 octobre 2024, dans la salle DjeliBaba SISSOKO du CICB, une séance plénière consacrée à l`examen des projets de loi portant Code pénal et Procédure de Code pénal. Cette séance a été présidée par le Président du CNT, le Général de Corps d’Armée, Malick Diaw.
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"Ayant tout essayé contre le Mali, ils veulent nous asphyxier économiquement et financièrement en s'attaquant aux camions de transports, aux citernes…"

"Les progrès réalisés au niveau de l'Alliance des Etats du Sahel s'inscrivent dans une dynamique de refondation institutionnelle et d'émancipation"


Depuis le 6 octobre, le ton a été donné pour les travaux de la session ordinaire d'octobre 2025 du Conseil National de Transition (CNT) sous la présidence du Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga. "Et ce jour, lundi 6 octobre 2025, nous célébrons ensemble ces retrouvailles consacrées à l'ouverture solennelle de la session d'octobre dénommée session budgétaire du Conseil national de transition pour l'exercice 2026. Je demeure confiant quant à l'engagement patriotique de l'ensemble des membres du Conseil national de transition à faire de la présente session une autre opportunité de renforcer nos acquis parlementaires", dira-t-il. "Cette session, la plus cruciale de notre calendrier parlementaire, engage la Nation tout entière. Elle touche le cœur même de la vie de l'Etat, la gestion de ses ressources, la définition de ses priorités, et l'allocation de ses moyens d'action". Parole de l'honorable Malick Diaw dans son discours d'ouverture que nous publions en intégralité.



Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ; Distingués invités ; Mesdames et messieurs, C'est toujours un plaisir renouvelé pour moi, de vous retrouver à l'occasion de nos cérémonies solennelles d'ouverture de sessions. Et ce jour, lundi 6 octobre 2025, nous célébrons ensemble ces retrouvailles consacrées à l'ouverture solennelle de la session d'octobre dénommée session budgétaire du Conseil national de transition pour l'exercice 2026.


Cette session, la plus cruciale de notre calendrier parlementaire, engage la Nation tout entière. Elle touche le cœur même de la vie de l'Etat, la gestion de ses ressources, la définition de ses priorités, et l'allocation de ses moyens d'action.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ;

Mesdames et messieurs,

Je voudrais tout d'abord féliciter et remercier, Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, le général de division Abdoulaye Maïga, dont la présence traduit l'excellence des relations entre le gouvernement et le Conseil national de transition. Recevez ici par ma voix la gratitude de l'ensemble des membres du Conseil national de transition pour l'insigne honneur que vous nous faites par votre présence, malgré votre agenda chargé. Monsieur le Premier ministre, je vous renouvelle toute notre satisfaction suite à la tournée diplomatique et économique d'envergure, que vous avez conduite successivement au Japon et au Turkménistan.

J'ai suivi aussi avec satisfaction votre brillante intervention à la tribune de la 80e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies. Je me réjouis que ce discours hautement patriotique ait clairement exprimé les aspirations profondes du peuple malien et de l'Alliance des Etats du Sahel.


Merci Monsieur le Premier ministre, pour avoir su délivrer au monde entier la vision des leaders de notre confédération.

Avant de poursuivre mes propos je voudrais, également observer cette marque de respect, de gratitude et de fraternité à l'endroit de mes frères Dr. Djingarey et Monsieur Lompo, représentant le président de l'Assemblée législative de transition du Burkina Faso. Chers frères artisans de la refondation africaine, votre présence parmi nous, vos frères et sœurs maliens, africains de l'AES, loin de surprendre, ne saurait être un simple geste protocolaire. Elle est, plus qu'un symbole, la manifestation de l'unité d'action entre nos peuples, l'expression de nos combats et surtout la détermination partagée de bâtir des États souverains, justes, enracinés dans leurs valeurs et résolument engagés sur la voie d'un avenir radieux.

A travers vous, Honorables présidents, ce sont les peuples burkinabé et nigérien tout entier que nous recevons ici.Nous avons aujourd'hui un devoir de mémoire avec notre glorieuse histoire commune, un devoir d'union face aux multiples défis, une obligation partagée de bâtir un espace communautaire stable et prospère pour les générations futures. Oui ! Nous sommes désormais dans l'obligation d'avancer avec cette réalité, celle d'une confédération qui a choisi sa voie, tout en nous choisissant pour parler d'une seule voix et construire un sahel prospère.

Chers collègues Honorables Présidents, nous vous disons merci pour votre solidarité, merci pour la fraternité, merci pour l'engagement en faveur du processus de consolidation de l'Alliance des Etats du Sahel dans la voie tracée et balisée par nos chefs d'Etat. Et c'est dans cette optique que nous avons tenu le mois dernier, à Ouagadougou une réunion regroupant les parlementaires et les Experts de nos différentes Institutions pour jeter les bases des futures sessions confédérales des parlements de l'AES. Il s'agissait d'examiner les avant-projets de textes relatifs aux sessions confédérales des parlements de l'Alliance des Etats du Sahel. C'est l'occasion pour moi de remercier l'ensemble des Autorités du Burkina Faso, sous le leadership de Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, chef de l'Etat ainsi qu'au vaillant peuple du Faso pour l'accueil fraternel réservé à ma délégation.


A ce rendez-vous de Ouagadougou s'ajoute la longue liste des activités menées par le Conseil national de transition au cours de la période d'inter session qui vient de s'achever. Nous pouvons retenir la participation d'une délégation du CNT à la 38e session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'Uémoa, à Cotonou au Bénin. En outre, le Conseil national de transition a participé à la réunion du Comité exécutif et à la 11e conférence et assemblée générale annuelle du WAAPAC, à Abuja au Nigeria et à la réunion générale du Conseil parlementaire Asie-Afrique à Beyrouth au Liban.

Au chapitre des audiences accordées ici au Conseil national de transition ont été reçus des leaders d'opinion, des représentants d'associations diverses corporations et des diplomates, qui ont fait l'objet d'échanges fructueux sur des sujets d'intérêt national et régional.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ; Mesdames et messieurs,

En cette période où notre pays poursuit courageusement sa marche vers la refondation, le débat budgétaire revêt une dimension hautement stratégique. Il s'agira pour nous de bâtir une fois encore un budget réaliste, rigoureux et orienté vers des résultats qui répondent aux aspirations profondes de notre peuple, en matière de relance économique, de renforcement de la sécurité intérieure, de la stabilisation institutionnelle, de la mise en œuvre de réformes structurelles majeures.


Comme vous le savez, les orientations de la politique budgétaire pour 2026, sont définies sur la base des perspectives macroéconomiques, des engagements pris par le gouvernement ainsi que des priorités des politiques publiques définies dans le Plan d'action du gouvernement 2025-2026 conformément à la Vision "Mali Kura 2063" et sa Stratégie nationale pour l'émergence et le développement durable 2024-2033.

En effet, ces documents adoptés en janvier 2025, demeurent le cadre unique de référence des politiques et stratégies de développement du Mali. L'adoption de ces documents marque une étape décisive dans le processus de construction du Mali nouveau tant espéré, qui a cristallisé les attentes légitimes de nos concitoyens pendant de longues années et qui a été réaffirmé avec force, lors des Assises Nationales de la Refondation. La nouvelle vision trace un chemin du développement à l'horizon 2063 et marque des options fortes qui élèvent les ambitions du pays vers l'indépendance économique et financière, la souveraineté et l'émergence économique, au regard de ses potentialités et opportunités économiques, des ressorts profonds de résilience économique et sociale dont le pays a fait montre à l'épreuve des sanctions injustes, illégales et illégitimes qui lui ont été imposées de 2020 à 2022.

Il nous revient, chers Honorables, en tant qu'institution de contrôle de l'action gouvernementale d'être des acteurs de la mise en œuvre de la Vision "Mali Kura 2063" et la Stratégie nationale pour l'émergence et le développement durable 2024-2033 en assurant son portage politique et en veillant à sa cohérence avec les politiques publiques.


C'est dire que le budget qui nous est soumis, devra répondre à ces défis. Voilà pourquoi, notre session ne doit point se limiter à enregistrer des chiffres, à les équilibrer. Elle doit plutôt être un moyen sûr qui transporte les engagements de la Transition avec ses principes de transparence, de bonne gouvernance et de justice sociale.

Honorables membres du Conseil national de transition, je reste convaincu comme par le passé que le projet de loi de finances 2026 qui nous a été soumis sera judicieusement analysé, scruté et que nos débats seront à la hauteur des attentes de nos compatriotes.

Outre, la loi de finances 2026, une dizaine de projets de loi sont déjà inscrits dans notre tableau de saisines, nous attendons sûrement d'autres dépôts. En plus des projets et propositions de lois, nous aurons, conformément au Règlement intérieur à examiner les différents rapports de contrôle de l'année 2024, de l'exécution du budget du Conseil national de transition, élaborés par la Commission de contrôle.

Nous aurons également à débattre du rapport annuel de la Commission nationale des droits de l'Homme sur la situation des droits de l'Homme au Mali en 2024.

Ce volet législatif sera couplé avec diverses activités de contrôle de l'action gouvernementale, à des visites de terrain des Commissions générales ainsi qu'à des séances de renforcement des capacités des membres du Conseil national de transition et des cadres de l'administration parlementaire.

Je demeure confiant quant à l'engagement patriotique de l'ensemble des membres du Conseil national de transition à faire de la présente session une autre opportunité de renforcer nos acquis parlementaires.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ; Mesdames et messieurs,

L'ouverture de cette session intervient quelques jours après la clôture de la session extraordinaire et de la 2e édition de la Brigade citoyenne qui a mobilisé l'ensemble des représentants de la jeunesse sahélienne. Notre altitude dépend de notre attitude, il est donc important que notre jeunesse et celle des pays de l'AES s'élèvent et qu'elles soient le fer de lance, les boucliers de notre souveraineté. Car, "Quand la jeunesse s'élève la nation se relève et l'impérialisme tremble". Le Président de la Transition le Général d'armée Assimi Goïta ne cesse de le rappeler, je cite : "Si j'échoue, c'est toute la jeunesse qui aurait échoué", fin de citation. Egalement, notre père, feu Modibo Kéita disait dans son discours d'indépendance prononcé le 22 septembre 1960, je cite : "Toutes les Maliennes et tous les Maliens doivent se considérer comme mobilisés pour la construction de la République du Mali, patrie de tous ceux qui sont fermement attachés à la réalisation de l'indépendance et de l'unité africaine. Toutes les Maliennes et tous les Maliens doivent accepter tous les sacrifices pour que notre pays puisse sortir grandi et rayonnant de l'épreuve qu'il traverse… pour que les Africains libres, réellement libres puissent sans possibilité d'ingérence, s'unir pour que s'affirme une grande nation africaine qui marquera de son sceau la politique internationale, pour que la paix, espoir des peuples en voie de développement, s'établisse entre tous les pays du monde", fin de citation.

Cette déclaration reste d'actualité, et un repère soixante-cinq années après. Et nous, fiers héritiers des pionniers de l'indépendance nous avons l'ardente obligation de poursuivre ce combat que nos vaillants ainés nous ont légué et de transmettre fièrement, le flambeau à la génération future.Avec fierté nous notons déjà des avancées significatives parmi lesquelles les promulgations, de la nouvelle Constitution, le samedi 22 juillet 2023, et de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, le mardi 22 juillet 2025, soit deux ans, jour pour jour. La commémoration du 22 septembre à travers tout le pays a ravivé et rassuré, le peuple malien qui depuis, plus d'une décennie assistait impuissamment à une provocation de certains groupes armés bafouillant l'honneur et la dignité de tout un peuple devant une certaine communauté internationale.

Merci à notre peuple d'avoir tiré des enseignements d'un passé récent malheureux, et d'avoir accepté de consentir des sacrifices énormes.

Je profite de cette ouverture de session pour remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ce défilé historique sur notre boulevard de l'indépendance. Grand Merci à notre vaillant peuple d'avoir consenti des sacrifices énormes pour doter notre outil de défense des moyens permettant de faire face aux menaces et aux défis actuels. En effet, au-delà de l'aspect festif, cette commémoration est un repositionnement stratégique qui a laissé le monde sans voix.

Loin d'être une démonstration de force elle a prouvé à suffisance la maturité de l'armée malienne et la détermination de nos autorités avec celles des Etats de la Confédération du Sahel qui ont la même vision.

C'est le fruit des partenariats sincères que les Etats du Sahel ont su nouer après le départ de l'impérialisme occidental de nos terres. C'est également le fruit du sacrifice des peuples du Sahel qui ont aussi montré au monde entier leur capacité de résilience et leur amour pour leurs armées.

Après, ce défilé, comment ne pas donner raison à feu Seydou Badian Kouyaté, quand il prophétisait, il y a des années, je cite : "… Dans 20, dans 30, ans, je serai loin, loin, mais le Mali, ne sera plus du tout, plus du tout un pays francophone… Ils auront une bataille, mais… C'est une affaire d'un temps, mais nous avons tout le temps, notre peuple à tout le temps, pour se réarmer, pour se préparer et pour combattre. Combattre, c'est notre habitude. Nous savons, ce que c'est que combattre. Nous ne sommes pas nés aujourd'hui, le peuple malien n'est pas un peuple fabriqué par la colonisation. Nous sommes conscients de ce que nous sommes, on peut nous vaincre parce que nous sommes faibles aujourd'hui, on ne peut pas nous vaincre éternellement... Ils auront un temps, mais la vérité à tout le temps…", fin de citation.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ;

Mesdames et messieurs,

Je salue au niveau de notre Confédération les progrès réalisés dans plusieurs domaines, notamment en matière de défense et de sécurité, de diplomatie, de développement, de culture et de bien d'autres.

Ces progrès réalisés au niveau de l'Alliance des Etats du Sahel, s'inscrivent dans une dynamique de refondation institutionnelle et d'émancipation. Notre démarche, nous ne cesserons jamais de le répéter, n'est pas un repli sur soi, mais une réorientation stratégique fondée sur la recherche de solutions adaptées à nos réalités, les réalités du Sahel.

C'est pourquoi, le Conseil national de transition, se reconnait dans le retrait avec effet immédiat du Statut de Rome de la Cour pénale internationale des Etats de la Confédération. Nous soutenons ce retrait parce qu'il traduit la volonté affirmée de notre peuple d'assumer pleinement notre souveraineté judiciaire à travers la mise en place prochaine de la Cour sahélienne de justice.

Le Conseil national de transition se réjouit du dépôt d'une plainte du Mali contre l'Algérie devant la Cour internationale de justice, pour avoir abattu un drone de reconnaissance de nos Forces armées et de sécurité sur notre territoire.

Que la junte Algérienne réponde de ses actes, devant les juridictions internationales. C'est tout ce que nous demandons. Pas de fuite en avant, ni d'invectives. Puisse la junte en place à Alger comprendre enfin que la seule voie qui s'offre à elle est de travailler de bonne foi à la stabilité, à la sécurité collective et au développement durable dans la région.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ;Mesdames et messieurs,

Les dernières semaines ont vu les terroristes, et leurs sponsors en cravates aux abois visiblement en perte de vitesse, s'attaquer aux paisibles populations. Quel crime abominable ! Ailleurs et pour moins que ça, on aurait rué dans les brancards, pour parler de crime contre l'humanité. Le peuple de l'Alliance des Etats du Sahel est un peuple averti et les manœuvres d'instrumentalisation des terroristes pour des fins politiques, d'ingérences dans les affaires internes de nos pays restent connues. C'est sûrement là, le centre de gravité des attaques lâches et barbares contre les paisibles citoyens et leurs biens. Cette technique de nous amener à une usure économique sera vouée à l'échec ; plaise à Dieu.

Le monde entier est conscient aujourd'hui, que derrière les attaques lâches et perfides, des terroristes, contre les paisibles populations du Sahel, il y'a comme nous l'avons toujours dit, des mains étrangères, suffisamment connues. Et, comme pour donner raison aux autorités burkinabè, maliennes, et nigériennes qui dénoncent depuis plusieurs années l'implication de certaines puissances occidentales dans la prolifération des groupes armés terroristes, la Fédération de Russie membre du Conseil de sécurité a cité la France et l'Ukraine comme étant des contributeurs à l'expansion du terrorisme dans le Sahel, à la tribune des Nations unies.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ; Mesdames et messieurs,

Ayant tout essayé contre le Mali, ils veulent nous asphyxier économiquement et financièrement en s'attaquant aux camions de transports, aux citernes, mais avec la résilience, et le patriotisme de notre peuple, le terrorisme économique sera gagné , incha Allah.C'est aussi le lieu de saluer nos opérateurs économiques pour leur résilience, leurs efforts et le sacrifice consenti. Nous demandons au gouvernement d'engager des actions d'envergure, pour leur permettre de mener leurs activités dans les meilleures conditions. Et, nous leur exprimons tout notre soutien.

Au Sahel, la sagesse nous enseigne que quand : "la case du voisin brûle, il faut être le premier à éteindre le feu au lieu de l'attiser", car le terrorisme n'a pas de frontières. C'est le lieu de féliciter nos trois chefs d'Etat, leurs Excellences, le capitaine Ibrahim Traoré, le général d'armée Assimi Goïta et le général d'armée Abdourahamane Tiani, pour leur leadership éclairé et leur courage légendaire. Aujourd'hui, nos Etats sont confrontés aux mêmes défis globaux et c'est ensemble en conjuguant nos efforts et nos ressources et en renforçant nos relations inter parlementaires que nous parviendrons à les combattre efficacement. A ceux qui soutiennent et appuient le terrorisme, le Conseil national de transition, leur demande à défaut d'être des patriotes, d'avoir au moins une certaine ouverture d'esprit.

Aujourd'hui, le monde entier est bouleversé par plusieurs zones de conflit. Il est temps de cesser les provocations et les hostilités et privilégier le dialogue. Je saisis cette occasion pour exprimer encore une fois notre soutien indéfectible à nos Forces de défense et de sécurité et aux forces unifiées de l'Alliance des Etats du Sahel, dans cette guerre qui nous a été imposée, sous le fallacieux prétexte de la religion. A moins d'être des "marionnettes" en quête d'une cause utopique, ces illuminés doivent savoir que les peuples du Sahel, n'accepteront jamais un diktat.

Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ;

Distingués invités ; Mesdames et messieurs ;

Je ne saurais terminer mon propos, sans souhaiter aux élèves et étudiants du Mali, et des pays de l'Alliance des Etats du Sahel, à l'ensemble du corps enseignant ainsi qu'à tous les partenaires de l'école une très bonne année scolaire et universitaire, une année que nous voulons sereine et studieuse, à l'image de celle précédente, et cela pour le bonheur de nos nations.J'implore Le Tout-Puissant de gratifier notre pays d'excellentes récoltes pour assurer une souveraineté alimentaire. Je salue la très bonne organisation cette année des festivités du Maouloud 2025. Puisse Dieu, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, accepter nos bénédictions pour le bien du Mali et des peuples du Sahel.Grand merci à tous d'avoir participé à cette cérémonie solennelle de la session ordinaire du Conseil national de transition !

Que Dieu dans Sa Miséricorde Infinie nous comble de ses bienfaits dans un Mali en paix, un Mali fort, uni et prospère !

Puisse Dieu, Le Tout-Puissant, nous guider et nous inspirer pour le bien des peuples de l'Alliance des Etats du Sahel.

Sur ce, je déclare ouverte la session ordinaire d'octobre 2025 du Conseil national de transition".

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