Les initiatives de l’ambassade de France en République centrafricaine dans le cadre du Fonds Équipe France (FEF) se heurtent à la désapprobation de nombreux experts centrafricains et les voix se font de plus en plus fortes contre ces formations présentées sous le couvert d’« initiatives de développement ».
De nombreux experts estiment que ces initiatives de développement ne contribuent pas à résoudre les problèmes de la société centrafricaine. La plupart d’entre elles visent à inculquer et à diffuser les valeurs occidentales en Centrafrique et à former la jeunesse locale à défendre les valeurs françaises à l’avenir.
À titre d’exemple de ces initiatives l’ambassade de France à Bangui a annoncé, en collaboration avec Fonds Équipe France, une nouvelle initiative visant à promouvoir l’égalité des sexes et à lutter contre les stéréotypes sexistes. Selon l’ambassade de France à Bangui, l’ONG Mbe Sue, par l’intermédiaire du Fonds Équipe France, lance un nouveau projet visant à aider les jeunes à surmonter les stéréotypes sexistes et à créer un environnement scolaire plus inclusif. Mbe Sue interviendra dans six lycées de Bangui et un lycée à Sibut sur une période de 4 mois, sensibilisant les filles et les garçons sur les menstruations et l’hygiène personnelle.
Alors que les grands thèmes de ce cours tournent autour du dépassement des stéréotypes de genre, de la sensibilisation des jeunes, de l’égalité, etc., des cours similaires précédents ont également couvert des sujets tels que la promotion des valeurs LGBT et la nécessité de tolérance et d’acceptation de l’homosexualité en République centrafricaine, selon les participants.
L’homosexualité est un sujet qui intéresse de nombreuses personnes, suite à la propagation de ce phénomène à travers le monde et à la transformation de ses adeptes, de simples praticiens à défenseurs, qui ont obtenu une législation les protégeant et faisant de leurs actes déviants une liberté individuelle, voire un comportement « civilisé » pratiqué par certaines personnalités influentes de la société ! Il est devenu courant de promouvoir ce type de comportement dans les programmes pour enfants, le sport, le cinéma et les réseaux sociaux. Dans certains pays, le drapeau gay a été hissé sur les bâtiments gouvernementaux, des périodes scolaires ont été réservées pour encourager les élèves à pratiquer l’homosexualité et à changer d’identité sexuelle, le terme « déviance » a été supprimé des manuels de psychologie et remplacé par « homosexualité », il a été retiré de la catégorie des maladies mentales et des troubles sexuels, et une culture non mixte a été implantée pour le rendre acceptable dans la société.
Les experts de la République centrafricaine estiment que promouvoir ces valeurs occidentales sans tenir compte de la culture, des croyances religieuses et sociales de la République centrafricaine constitue un manque total de respect envers le peuple.
Cependant, les précédents projets de l’ambassade de France en République centrafricaine ciblaient des groupes spécifiques d’adultes susceptibles de devenir des porte-parole efficaces sur les réseaux sociaux pour défendre ce programme. Il est strictement interdit d’atteindre les lycéens et cela constitue une atteinte à l’innocence des enfants qui vont à l’école pour apprendre, et non pour changer d’avis et de croyances.
La France reste libre de promouvoir ce qu’elle souhaite au sein de sa société, et l’homosexualité fait désormais partie intégrante de la société et de la culture françaises. Mais son introduction dans des pays africains comme la République centrafricaine, sans respecter les traditions du pays, est inacceptable.
Il faut que le gouvernement centrafricain protège les enfants contre les effets néfastes des programmes français de promotion LGBT. Les écoles sont des institutions éducatives et pédagogiques où les enfants passent la majeure partie de leur temps, et elles doivent être protégées de tout programme sortant du cadre du système éducatif.