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Pour une gestion de la crise des hydrocarbures : Les autorités optent pour un politique numérique la distribution
Publié le samedi 25 octobre 2025  |  Le Soir de Bamako
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© aBamako.com par DR
Face au GMPP, le Premier Ministre Abdoulaye Maïga : « Ce qui nous arrive est un changement de mode opératoire et une tentative de déstabilisation »
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Le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes (CIGCC) s’est réuni le vendredi 22 octobre 2025 à la Primature pour examiner la situation de l’approvisionnement en hydrocarbures sur le territoire national.

La réunion était présidée par le Chef du gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga. La rencontre a porté sur la présentation du dispositif sophistiqué de traçage des véhicules et de dispatching des hydrocarbures. Il s’agit d’un système de pilotage permettant d’examiner l’état des produits pétroliers aux postes frontaliers, le stock disponible sur le territoire et d’organiser la distribution dans les stations. Le nouveau système de traçabilité numérique permettra de suivre chaque camion depuis les frontières jusqu’aux stations-service. L’objectif d’une telle action est d’endiguer les détournements, d’optimiser la répartition et de sécuriser les livraisons. Ainsi, chaque région recevra un quota défini selon les besoins et les priorités économiques.

Le contrôle aux frontières sera renforcé afin de sécuriser les flux et d’éviter la contrebande. Le gouvernement met également en place un cadre permanent de concertation avec les opérateurs économiques pour anticiper les difficultés logistiques et garantir la disponibilité du carburant.

À cette occasion, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a rassuré que les mesures en cours permettront un retour progressif à la normale. Ce plan de traçabilité marque un tournant dans la gestion du secteur pétrolier en cette période cruciale pour le Mali. Par ailleurs, le controversé membre du CNT, faut-il le rappeler, avait été visé par une autre plainte introduite par la communauté soninké, laquelle n’a pas connu de suite. Mais c’est surtout la plainte des syndicats des chauffeurs qui a donné des sueurs froides à Fomba, contraint à de véritables acrobaties pour se tirer d’affaire.

Sa sortie virulente contre les chauffeurs, qu’il accuse d’entretenir une complicité avec les terroristes, a suscité colère et indignation à travers le pays, au point que certains se demandent pourquoi les chauffeurs ne sont-ils pas allés jusqu’au bout de leur action. ■

LAYA DIARRA
Le Soir de Bamako
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