Le langage hypocrite de l’Algérie dans la résolution de la crise qui secoue le Mali surprend plus d’uns. En effet, après avoir affirmé à la communauté internationale qu’elle n’enverrait pas de soldats au Mali pour combattre les terroristes, la diplomatie algérienne vient de soutenir l’hypothèse du Président du Faso qui soutient mordicus que la seule bonne solution pour le Mali serait de penser à une solution politique négociée.
En effet, sur fumeuse, hypothèse liée à la négociation, la diplomatie Algérienne dans un communiqué publié le 24 juin 2012, soutient l’entêtement de son pays pour une solution politique négociée dans la crise que vit le Mali. Et cela surprend sinon ne doit visiblement pas étonner les Maliens et Maliennes parce que l’Algérie a son consul et cinq de ces ouvriers diplomatiques écroués dans le sable du grand Nord. Donc en n’aucun cas, elle n’accepterait de livrer une guerre à ces ravisseurs au risque de mettre la vie des ouvriers en péril. En tout cas, certains esprits éveillés auraient pu comprendre cette attitude si elle venait d’un Etat qui n’a jamais eu affaire aux groupes rebelles ou terroristes et qui ne figure pas dans le tas des pays du champ.
Mais bien que malheureusement, l’Algérie, figure parmi ces pays et a même combattu, les terroristes et a réussi à les chasser vers d’autres pays dont le Mali. En grosso modo, l’Algérie qui soutient mordicus que la négociation serait la meilleure des options connaît suffisamment les risques de ces groupes et les méthodes à employer pour les asphyxier. Alors pourquoi ralentir les choses pendant qu’elle constitue la puissance régionale qui a, non seulement les hommes, mais aussi les moyens, pour réduire au silence ces islamistes? Le fait que ces terroristes détiennent en otage son Consul et son personnel peut, certes, ralentir l’élan d’Alger. Cependant, cela ne devrait pas justifier cette insensibilité dont l’Algérie fait part. Est-ce parce que l’Algérie n’a jamais cautionné la présence de la France dans la sous région ? Hélas ! Toutes ces raisons ne devraient aucunement justifier la réticence de ce pays qui s’y connait bien dans la lutte contre les terroristes et islamistes donc des bandits. Et surtout que l’Algérie dans un passé récent s’opposait à toute forme de négociation encore moins de rançon pour la libération d’un quelconque dans les griffes des terroristes.
