Aujourd’hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité.
Pour les autorités maliennes, il s’agit d’une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l’opinion internationale à une nouvelle forme d’ingérence.
Face à cette offensive médiatique, de nombreux analystes appellent à la vigilance. Ils rappellent que la lutte contre le terrorisme ne doit pas être détournée pour servir des agendas géostratégiques. Le Mali, comme tout État souverain, a le droit de choisir ses partenaires, de définir sa stratégie sécuritaire et de défendre son image contre les campagnes de diabolisation.
Cette situation soulève une question plus large : qui contrôle le récit sur l’Afrique, et dans quel intérêt ? Pour beaucoup, il est temps que les pays africains reprennent la main sur leur image, leur sécurité et leur avenir, sans être constamment jugés à travers le prisme d’intérêts extérieurs.