01La 2è édition du tournoi opens international de taekwondo s’est déroulée du 19 au 20 octobre dernier au Nigeria. Organisée par Chika Chukwumerije sport fondation (CCSF), la compétition a regroupé 8 pays du continent : le Nigéria, le Mali, le Niger, le Togo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Bénin. Au total, 500 combattants étaient en lice cette année pour le prestigieux trophée. La sélection malienne était composée de 13 athlètes qui ont pour noms : Aïda Tiama (-49 kg), Nakia Touré (-57 kg), Mariam Diarra (-67 kg), Kadiatou Diallo (-67 kg), Aminata Doumbia (+67 kg), Soloba Kamaté (+67 kg) et Aminatou Doumbia, résidant en France (+67 kg) Adama Ballo (-58 kg), Seydou Niang (-68 kg), Seydou Fofana (-68 kg), Ismaël Coulibaly (-80 kg), Toumani Diabaté (-80 kg) et Mady Bagayogo (+ 80 kg). La sélection était conduite par deux encadreurs (Gaoussou Soumaré et Ibrahim Niang), un médecin (Abdoul Karim Koné) et un arbitre (Fatoumata Toumani Diallo). La moisson a été belle pour nos mousquetaires qui sont revenus avec une médaille d’argent et deux médailles de bronze. La médaille d’argent a été remportée par Seydou Niang (-68 kg), tandis que Adama Ballo (-67 kg) et Kadiatou Diallo (-67 kg) ont décroché la médaille de bronze. Selon Gaoussou Soumaré, la sélection nationale aurait pu faire mieux n’eut été le problème de plastron électronique. «Toutes les compétitions de haut niveau se disputent maintenant avec le plastron électronique. Nos combattants ne sont pas habitués à des plastrons électroniques. Et cela a sérieusement handicapé nos athlètes», explique le technicien. Jusque-là, indiquera Gaoussou Soumaré, la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) n’utilise pas le plastron électronique, mais l’instance dirigeante du taekwondo national promet de résoudre rapidement ce problème en mettant le matériel en question à la disposition de l’équipe nationale. Mais si le problème de plastron électronique a handicapé les combattants maliens, Gaoussou Soumaré admet également que ces derniers ont souffert du manque de compétition au Nigeria. «Nos athlètes ne sont pas habitués aux compétitions de haut niveau où il faut livrer 7 combats pour prétendre à la médaille d’or. Dans les compétitions que nous organisons au niveau national 3 ou 4 victoires suffisent pour remporter le titre. Nos athlètes manquent de compétition de haut niveau et cela s’est fait sentir au Nigeria», avouera Ibrahim Niang. Il y a un mois, le Mali avait participé également aux Jeux Islamiques en Indonésie (20-30 septembre). Au total trois athlètes ont pris part à cette compétition et dans trois disciplines différentes : le taekwondo, le karaté et le kung-fu wushu. Quintuple champion du Mali de taekwondo dans la catégorie des -74 kg, Ismaël Coulibaly espérait ramener au moins une médaille au bercail. Malheureusement, son rêve a été brisé par un Iranien «J’ai gagné deux combats au tour préliminaire, mais malheureusement j’ai été battu en quart de finale par un Iranien. Je suis très déçu parce que mon objectif était d’offrir au moins une médaille bronze au Mali», dira Ismaël Coulibaly, ceinture noire 2ème DAN. Avant les Jeux Islamiques en Indonésie, le jeune combattant malien avait d’abord participé au championnat du monde qui s’est déroulé au Mexico du 15 au 21 juillet. Sans succès là aussi puisque Ismaël Coulibaly est tombé dès le deuxième tour face à un Russe.