À en croire les membres du grin, les gens sont obligés de garer leur véhicule dans les stations-service pour pouvoir faire le rang et avoir du carburant à temps.
Selon eux, tant que cette pénurie va perdurer, il sera difficile, voire impossible, de ne pas garer les voitures dans les stations-service en attendant l'arrivée des citernes.
Concessionnaires automobiles à proximité
En effet, le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes (Cecogec) a interdit le stationnement des véhicules devant les stations-service de Bamako pour des raisons de sécurité publique et pour fluidifier la circulation. Le Comité a estimé que cette mesure vise à prévenir les risques de sécurité publique, tels que l'obstruction de la circulation et la perturbation des ravitaillements, et à traiter le problème des véhicules abandonnés.
Au grin, les membres pensent que cette interdiction du comité n'est pas la solution. Ils restent convaincus que seul un approvisionnement suffisant de tous les points de vente peut être une alternative à cette situation. Certains membres affirment même avoir stationné leur véhicule dans les points de vente les plus proches parce que le réservoir était à sec, du coup impossible pour eux de retourner à la maison. "On peut pousser une moto jusqu'à la maison, mais on ne peut pas faire de même pour la voiture", a justifié un des membres.
Le grin dans son ensemble invite le Comité à revoir sa décision qui, selon lui, est difficile à respecter.