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Tronçon routier Sébénikoro-Kalabambougou-Kabalabougou-Samaya : La croix et la bannière pour ses usagers
Publié le jeudi 27 novembre 2025  |  Le Pelican
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Distant de seulement sept kilomètres, le tronçon routier Sébénikoro-Kalabambougou-Kabalabougou-Samaya, est devenu la croix et la bannière pour ses usagers.

C’est un tronçon qui fait partie de la première route de Guinée qui part de l’avenue Mohamed VI à Sébénikoro en passant par la zone de débarquement du sable sur la berge du fleuve Niger de Sébénikoro puis le marigot "Bama Da Foloni", l’Hôpital Mali Gavardo, en traversant les quartiers de Kalabambougou, Kabalabougou, Samaya, pour rejoindre la ville mystique de Kangaba ou Kaba (pour les autochtones) et enfin la frontière Mali-Guinée à Djioulafono. Mais, en dépit du fait qu’il permet de désengorger l’avenue Mohamed VI, il semble n’avoir aucun intérêt pour les différents Gouvernements maliens.


D'ailleurs, cela fait maintenant deux ans que ce tronçon routier, pourtant très important, n'a bénéficié d'aucun entretien, ni de la part de l'Etat ni des communes CIV et Mandé dont il dessert, mais aussi des populations résidentes des quartiers de Kalambabougou, Kabalabougou et Samaya. Tout le monde affiche son indifférence alors qu’au moins, une dizaine de résidents des trois quartiers sont des milliardaires. Mais aucun d'entre eux ne se soucie de l’état calamiteux du petit tronçon routier qu’ils empruntent quotidiennement.

Engloutis dans leurs splendides véhicules 4X4, ces richissimes de Kalabambougou, Kabalabougou et Samaya préfèrent circuler à pas de tortue avant de rejoindre la voie récemment goudronnée qui va de la deuxième passerelle piéton de Sébénikoro sur l’avenue Mohamed VI au centre de Kalabambougou. Un autre fait notoire : les organisations et associations non gouvernementales qui pullulent lesdits quartiers (des dizaines) ne font rien pour que leur "route de l’enfer" puisse être entretenue. Tout le monde semble se résigner pendant que leur route continue d’être parsemée de crevasses et dos d'ânes et ne cesse de se dégrader. Devons-nous tous rester les bras croisés sans ne rien faire? Certainement pas !

C’est pourquoi nous avons décidé d’interpeler vivement les autorités de la Transition, en l’occurrence le ministère des Transports et des Infrastructures, le Président de la Commission Transports et Infrastructures du CNT, les délégations municipales des Communes IV et du Mandé, toutes les bonnes volontés, pour qu’elles fassent illico presto un effort afin que le petit tronçon Sébénikoro-Kalambabougou-Kabalabougou-Samaya, partant de l’Avenue Mohamed VI en passant par la corniche (du fleuve Niger), puissent recevoir le meilleur entretien possible. Pourquoi ne pas le goudronner ?


Il faut le rappeler, il y a quelques années, un richissime homme d’affaires du nom d’Amadou Cissé (il est hélas décédé depuis un an), avait financé tout seul environ cinq kilomètre du tronçon routier de Kalambabougou jusqu’à l’Avenue Mohamed VI en passant par la zone de débarquement du Sable sur la corniche du fleuve Niger, « Bama Da Foloni », Hôpital Mali-Gavardo jusqu’à Kalabambougou. Paix à son âme ! Qu’Allah lui récompense pour ses biens faits !

Les travaux de ce bitumage avaient été effectués par une entreprise malienne de BTP du nom de LMC Ingénierie et Construction. Votre hebdo Le Pélican avait produit un article, intitulé : Bitumage de la Route de « Bamada Foloni » : L’œuvre salvatrice de l’altruiste Cissé à imiter ». C’était dans la parution numéro 057 du mercredi 04 août 2021. Nous avions vivement invité, dans notre article, le Département des Transports et de l’Equipement à visiter le chantier routier en construction

Gaoussou Madani Traoré

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