Cette très vilaine maladie a fait son apparition dans notre pays par un seul cas connu à ce jour. Le malade a été identifié, pris en charge par les services compétents et son état est satisfaisant, semble-t-il.
Bravo à nos autorités compétentes pour leur réactivité sous la houlette de la dynamique ministre de la Santé, à en juger par les instructions du Directeur national de la santé à ses subordonnées.
Mais…et les personnes contacts ?
A-t-on cherché à identifier les personnes ayant été en contact avec le malade à Kourémalé en vue de prendre les dispositions qui s’imposent ? Ces mesures incluent l'isolement, le port du masque, l'évitement des contacts physiques, et la désinfection des objets et des surfaces partagés. Une vaccination réactive peut être proposée aux contacts à risque. Les personnes en contact avec un cas de mpox doivent surveiller l'apparition de symptômes pendant 21 jours et prendre des mesures préventives pour éviter la transmission.
Les personnes contactées à risque de mpox sont définies comme celles qui ont eu un contact physique direct ou prolongé avec une personne symptomatique, que ce soit par contact cutané, contact avec les fluides corporels ou par contact indirect avec des objets contaminés (vêtements, draps, vaisselle). Les contacts sexuels récents ou répétés et le partage du même lieu de vie sont également considérés comme des situations à haut risque.