Notre monde d’aujourd’hui impose une fausse course perdue d’avance
La course de la validation et la complaisance. D’ailleurs, c’est vieux, depuis La Fontaine, dans ‘’le corbeau et le renard’’, la course à plaire et à séduire rendait riche et pauvre. Car elle faisait entrer dans les cercles qui entouraient les princes et rois.
Aujourd’hui, sous notre ciel, la vieille course a pris une forme. Celle de la validation et du populaire. On ne séduit plus les rois, mais la majorité. On lui dit ce qu’elle veut entendre, lui vend chimère et illusion, gagné son estime et sa validation et on se hisse dans les cercles des rois et princes. Car même les rois ont peur de toi, si tu as l’opinion publique.
Et que devient celui qui a décidé de dire et de ne dire que ce qui plaît à la majorité. Que dévient celui dont le repère n’est autre que les applaudissements de la majorité. S’il faut parler pour se faire valider, aimer et séduire la majorité. Seulement la majorité. Quel détour alors ! Quel chemin dur et qui vide l’homme de l’essentiel.
Si en cela, il faudrait peu se soucier de la vérité. De ce qui est vrai et vérifiable. S’il faut ignorer le scientifique. Le scientifiquement correct. S’il faut piétiner les principes. Le juridiquement valide. Et se mettre à la course de la grande validation de la majorité. La majorité, celle-là dont la vérité change selon la position du soleil du jour.
Cette majorité qui crie à la vive le roi ! À tous les soleils, à leur levant. Qui crie à bas les ennemis de tous les rois, quand le soleil est au zénith. Mais cette même majorité disparaît et n’est jamais dans les cours, auprès des rois à leur crépuscule. Combien de rois sont morts seuls, alors qu’hier tout simplement : «Que vive le roi !», et après « que vive l’autre roi !».
Sous notre ciel, aujourd’hui, que cela soit en religion ou en politique, les principes et les règles ne sont plus les repères mais l’opinion de la majorité. Ce n’est plus le politiquement correct mais le populairement validé. Par fini, il n’y a plus de différence entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Tout le monde opine et dans tous les domaines.
Ceux qui savent et ceux qui ne savent pas sont égaux. L’essentiel, est ce que ça été validé. Ce qui a été dit, a été partagé, aimé et commenté ? Les gens sont-ils pour ou contre. Et c’est parti pour une nouvelle course. Celle déjà perdue. La course à la validation de l’opinion, le nouveau thermomètre qui oriente les faits et dits. A mardi prochain pour ma 330ème lettre. Inch’Allah !