Il fut, au fil des années, l’un des véritables emblèmes de la ville de Kayes. Son domicile, connu de tous, était la première adresse recommandée à tout voyageur arrivant dans la cité.
Malien ou étranger, simple passant ou hôte de marque, chacun trouvait chez lui gîte et couvert, mais surtout une qualité d’accueil si chaleureuse, si empressée, qu’elle en mettait presque mal à l’aise tant elle était sincère.
El Hadj Hamet Niang incarnait la réussite à tous les niveaux. Il s’est distingué dans les affaires, mais sa plus grande œuvre demeure l’éducation qu’il a donnée à ses enfants : des valeurs morales, sociales et spirituelles qui continuent de rayonner.
Il s’en est allé, usé par le poids des ans et par les épreuves traversées par le Mali, son pays qu’il a tant aimé et pour lequel il nourrissait une profonde inquiétude comme un immense espoir.
Nous nous associons à la douleur de sa famille et présentons nos condoléances les plus attristées à Hamane, Lamine Bassirou et à toute la fratrie. Célébrons sa mémoire, car il a été grand. Il a été humain.