A défaut de Koulouba, nous nous contenterons de l’hémicycle. C’est, peut –être le mot que se sont passés 8 des 27 candidats à la présidentielle, qui ont décidé de briguer le suffrage de leur concitoyen pour figurer parmi les 147 députés qui siégeront à l’Assemblée Nationale.
417, c’est le nombre de listes admises aux prochaines législatives, par la cour constitutionnelle, jeudi dernier. dix listes ont été rejetées, pour : non-paiement de la caution, listes parallèles, irrégularités administratives, parti illégalement constitué…
Sur les listes admises, le nombre de députés varie de 1 à 7 selon les localités. Le pic de candidature se trouve dans les circonscriptions électorales de Kati, de Ségou et de Sikasso. En revanche, les circonscriptions électorales de Kangaba, de Youwarou, de Tombouctou, de Diré, de Gourma-Rharous, de Ménaka, de Kidal, d’Abeïbara, de Tessalit et de Tinessako sont à une candidature par liste. La particularité, c’est qu’à Tinessako, seul Mohamed Ag Intallah, s’est présenté comme candidat, sous la bannière du RPM. C’est la seule circonscription électorale du Mali où, en principe, il n’y aura pas de vote. Sinon, pour la forme.
Sur les huit ténors de la classe politique en lice, on peut citer Soumaïla Cissé à Niafunké, liste URD ; Mountaga Tall et Dramane Dembélé à Ségou, liste groupement de partis ADEMA-PASJ, CNID-FYT, RPDM ; Niankoro Yeah Samaké à Kati, liste groupement de partis YELEMA, SIRA, RPDM, SADI, PACP ; Aïchata Alassane Cissé à Bourem, liste groupement de partis UMRDA FASO-JIGI, RPM ; Konimba Sidibé à Dioïla, liste MODEC ; Oumar Mariko à Kolondiéba, liste SADI ; Housseini Guindo à Sikasso, liste groupement de partis ADEMA-PASJ, CODEM, MIRIA.
Aussi la plupart de ces candidats sont des ‘‘vétérans’’ du parlement. Parviendront-ils, une fois élus, à amener l’Assemblée Nationale à jouer son rôle ? Pour l’heure, rien n’est moins sûr, quand on voit la ruée des candidats vers le camp présidentiel.
Mamadou Togola