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Guerre informationelle: Les traîtres et les «collabo» trouveront toujours des arguments pour justifier leurs basses besognes
Publié le lundi 8 decembre 2025  |  L’Inter de Bamako
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© Autre presse par DR
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Notre pays est en guerre. Les traîtres et les «collabo» trouveront toujours des arguments pour justifier leurs basses besognes. Mais ils oublient que ceux qu'ils défendent insidieusement contre notre pays ont fait pire pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les faits:
Aux États-Unis, la presse a été, pendant la seconde Guerre mondiale, un «instrument de l'effort de guerre» Son indépendance a été volontairement limitée par la censure et le patriotisme. De façon générale, ii fallait diaboliser l'ennemi avec une dose particulière pour le Japon après l'attaque de Pearl Harbor. Les «jap», comme on le désignait, ont fait l'objet d'une campagne de déshumanisation et leur internement dans «des camps de concentration» contre leur volonté a été passé sous silence.
En grande Bretagne, la presse a joué le rôle de la «quatrième arme» aux côtés des troupes L'objectif était de déconstruire le narratif ennemi et maintenir le moral, d'unir la nation et de soutenir l'effort de guerre, quitte à sacrifier une partie de la vérité.
En France, les journaux de la résistance comme «Le Combat» «Libération», «Franc-Tireur», «Défense de la France», «Le Populaire» et «L'Humanité» ont bravé les risques pour soutenir les partisans d'une France libre contre les collaborationnistes de Vichy.
Ces journaux ont été des instruments de la lutte pour la libération de la France et de ses valeurs contre la presse collaborationniste au nombre desquels on peut citer «Les Nouveaux Temps» de Jean Luchaire, «Je suis partout», «Le Matin», «Le Petit Parisien», etc. À la libération, les responsables clés des journaux collabo ont été exécutés avec ou sans procès.
C'est le cas de Philippe Henrio exécuté par la Résistance en juin 1944. Robert Brasillach condamné à mort et fusillé en février 1945 pour intelligence avec l'ennemi. Jean Luchaire fusillé en 1946.
Le patrimoine de ces journaux a été confisqué et réattribué aux journaux de la résistance.
Modibo Oumar COULIBALY, Journaliste (Ségou)

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