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Secteur minier : Recouvrement record pour l’Etat!
Publié le vendredi 19 decembre 2025  |  Le Point
Bougouni:
© Autre presse par DR
Bougouni: Inauguration de la deuxième mine de lithium
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La fin des négociations est très bénéfique pour l’Etat malien qui a annoncé un recouvrement record de 761 milliards de FCA.

Après que l’assemblée nationale de la refondation avait recommandé un audit complet du secteur aurifère, ainsi que l’annonce le 1ᵉʳ décembre 2025, par la Présidence de la fin des travaux de la commission chargée de négocier et renégocier les conventions minières.

Les résultats présentés au Chef de l’État, est salvatrice. Car selon le rapport final, la commission a récupéré 761 milliards FCFA, soit presque le double de son objectif initial de 400 milliards FCFA. Elle indique avoir soumis l’ensemble des sociétés auditées au Code minier de 2023, ce qui représente 585,7 milliards FCFA de recettes publiques supplémentaires par an pour les compagnies contrôlées.

Cette étape intervient dans un secteur stratégique : l’or représente plus de 80 % des exportations du Mali. D’après les données officielles relayées par des agences internationales, la production industrielle s’élevait à environ 66,5–67,7 tonnes en 2023, avant de reculer à 51 tonnes en 2024, soit une baisse d’environ 23 % liée aux tensions entre l’État et certains opérateurs.

Cette manne financière est la bienvenue pour le pays, qui traverse en ce moment une zone de turbulence due à plusieurs facteurs dont la crise de carburant de ces jours-ci.

L’orpaillage n’est pas resté de côté, car sa production totale atteignait près de 73–74 tonnes en 2023. Les réserves déclarées par les compagnies sont passées de 881,7 tonnes en 2022 à 731 tonnes en 2024, soit une diminution d’environ 17 %.

Ce réajustement du secteur salutaire pour le pays, demeure également un lourd défi pour les autorités de la transition. Car la population malgré son long silence est agacée par la crise énergétique qui impact négativement sur leur quotidien. Vivement que des solutions idoines et rapides soient trouvées pour la relance économique du pays.



Et pour ne rien laissé de côté, les autorités s’apprêtent dans cette même vision de lancer la première Journée

nationale des exportations qui réunira le 7 décembre des opérateurs économiques maliens et étrangers autour d’expositions, de rencontres d’affaires et de panels consacrés au financement, à la transformation locale et à l’accès aux marchés extérieurs. L’objectif affiché est de mettre en avant les produits et services maliens et d’encourager de nouveaux partenariats.

Selon les dernières données consolidées et publiées par les institutions internationales, l’or demeure le principal produit d’exportation du Mali avec plus de 2,5 milliards de dollars de recettes en 2022, représentant près de 80 % des exportations totales.

Le coton occupe la deuxième place avec environ 375 millions de dollars la même année selon les statistiques de la Banque mondiale et de la FAO, tandis que le bétail et les produits agricoles transformés constituent une part plus réduite mais régulière des ventes extérieures. La part des exportations maliennes dans le commerce régional reste influencée par les corridors logistiques vers Abidjan, Dakar et Tema, essentiels pour l’acheminement des marchandises.

La journée des exportations doit ainsi permettre de présenter les opportunités du marché malien, de valoriser les produits locaux et de consolider les partenariats existants dans un environnement marqué par une volonté de relance et d’ouverture commerciale.

Le Point
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