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L’Indépendant N° 3371 du 31/10/2013

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L’hôpital médico-chirurgical de campagne marocaine à Bamako : 26 000 personnes prises en charge dont 250 malades hospitalisés
Publié le jeudi 31 octobre 2013  |  L’Indépendant




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Depuis l’installation de cet hôpital de campagne au stade Modibo Kéïta, au total 26 000 personnes ont été prises en charge dont 250 malades hospitalisés, 20 patients stabilisés et transférés dans les structures de troisième niveau et 130 personnes opérées. Aussi, il a été délivré 18 000 ordonnances. Tous ces services sont offerts gratuitement aux populations. Les installations médicales et les spécialités de la délégation médicale marocaine ont été fixées en fonction des pathologies récurrentes dans notre pays.

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maroc2De jour comme de nuit l’équipe marocaine de l’hôpital chirurgical ne chôme pas. Avec plus de 800 consultations quotidiennes depuis son opérationnalisation le 17 septembre dernier, le lieu fait l’objet d’une forte sollicitation. Situé au flanc de la colline, dans l’enceinte du stade Modibo Kéïta, l’équipe s’attèle à offrir des soins de santé de qualité gratuitement aux populations de Bamako. A notre passage, hier mercredi, la demande était assez forte.
De nombreux patients se bousculaient pour avoir le ticket d’accès à l’hôpital. Toute chose qui créée un cafouillage et un manque d’organisation que les forces de l’ordre ont du mal à maitriser. Le médecin colonel Baite Abde Louaned, chef de l’hôpital de campagne, a expliqué que l’hôpital englobe plusieurs services dont le service des urgences, l’ophtalmologie, la gynécologie, la pédiatrie, la traumatologie, la dermatologie, un bloc opératoire, un laboratoire d’analyse, une pharmacie et un dépôt de stock de médicaments . Il indiquera que l’hôpital est équipé de lits d’hospitalisation et d’une ambulance.
24 médecins marocains
La délégation médicale marocaine est forte de 24 médecins, dont des généralistes et des spécialistes en réanimation, en ophtalmologie, des chirurgiens, des gynécologues, des pédiatres.
Depuis son installation, 26 000 personnes ont été prises en charge dont 250 malades hospitalisés, 20 patients stabilisés et transférés dans les structures de troisième niveau et 130 personnes opérées.
En plus de cela il a été délivré 18 000 ordonnances. Tous ces services sont offerts gratuitement aux populations, nous confie le chef de la délégation médicale.
Une initiative de Sa Magesté Mohamed VI
Notre interlocuteur a déploré le remue-ménage créé le plus souvent par les patients et leurs accompagnateurs. Une situation qui, fait-il remarquer, fait du désordre. » Chacun veut bénéficier des consultations. Si les gens font preuve de discipline, le travail sera plus facile. C’est pourquoi nous donnons la priorité à l’urgence, aux vieilles personnes et aux enfants » a-t-il déclaré.
Rappelons que l’hôpital de campagne est une initiative louable de Sa Majesté le roi Mohammed VI du Maroc. Il est offert gracieusement à notre pays. Cette œuvre humanitaire marocaine s’inscrit dans le cadre de la solidarité agissante du Royaume à l’égard du Mali avec lequel le Maroc entretient des relations séculaires et privilégiées.


Ramata TEMBELY

L’appât du gain des policiers à l’origine du désordre
Si des mesures ne sont pas prises pour réglementer l’accès à cet hôpital, des patients risquent de se révolter à cause de la pratique malsaine des policiers. Selon plusieurs témoignages de patients recueillis sur place, pour avoir le ticket d’entrée, des policiers exigent de l’argent. Alors que des personnes passent des nuits blanches dans l’espoir de bénéficier d’une consultation. Comme nous l’a fait savoir Mariam Dicko.


Cette patiente a quitté Mopti, espérant bénéficié d’une consultation. Elle n’a toujours pas eu de ticket d’entrée. Elle accuse les policiers de conditionner l’accès au ticket au versement d’une somme d’argent. » Si tu veux avoir un ticket, il faut payer aux policiers 2 000 et 3 000 F CFA. Alors que tout devrait être gratuit » a-t-elle déploré. Un autre de renchérir: « Nous sommes en train de souffrir à cause des pratiques obscènes des policiers». Moussa Kanté âgé de 58 ans, habitant de Kabala, à quelques kilomètres de la capitale, fait aussi partie de ces nombreux patients venus se faire consulter. « Nous sommes au 30 octobre alors que mon rendez-vous était prévu pour le 28. Chaque jour je viens à 5 h du matin pour rentrer, mais mes efforts restent vains. Même avec mon ticket l’argent de police refuse que j’accède à l’hôpital. Les patients qui payent les 2 000 F CFA rentrent facilement » a-t-il déploré. Le quinquagénaire dit ne pas comprendre que des personnes venues en dernière position puissent accéder facilement aux soins au motif qu’ils sont recommandés par le gouvernorat du District de Bamako.


Décidément, une situation agaçante qui nécessite une réaction rapide des plus hautes autorités du pays.


Ramata TEMBELY

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