La deuxième session ordinaire du collège des chefs d’État de la Confédération AES s’est tenue ce mardi 23 décembre à Bamako. Elle a enregistré la participation des Présidents du Niger, du Burkina Faso et du Mali. La rencontre a permis d’évaluer la mise en œuvre de la feuille de route de l’an I de la Confédération et d’examiner les questions confédérales, régionales et internationales.
Le Président en exercice de la Confédération de l’AES est revenu sur le bilan de son mandat à la tête de l’organisation. Le général d’armée Assimi Goïta s’est félicité de la création de la force unifiée de l’AES, de la création d’une banque confédérale d’investissement ainsi que du lancement des programmes des médias de la confédération.
Arrivé ce matin aux environs de 8 heures, le Président du Faso a d’abord présenté ses excuses aux peuples de l’AES pour l’avoir attendu hier. Le Capitaine Ibrahim Traoré a alerté les populations sur l’arrivée imminente de « l’hiver noir au Sahel », qu’il qualifie d’une guerre transportée en Afrique de l’Ouest par les impérialistes. « Nous sommes unis et nous resterons unis. L’AES va évoluer. Tout n’est pas rose, mais nous avançons à notre rythme », a martelé le Président du Faso avant d’appeler les peuples de la confédération à l’union sacrée.
L’AES face aux défis régionaux et internationaux
Le général d’armée Abdourahame Tiani a rappelé que cette session intervient dans un contexte mondial en pleine effervescence, marqué par des défis complexes et multiformes. Le Président du Niger a aussi insisté sur les enjeux de l’heure et les défis qui s’imposent aux trois pays en vue de raffermir la détermination face aux adversités.