Les membres fondateurs et membre du bureau exécutif du conseil supérieur de la diaspora (CSDM), à savoir, Cheick Sadio, Ousmane Amadou Dicko, Samba Bagayoko, Nouhoum Daou, Makan Sidibé et autres, ont animé un point de presse en début de semaine au siège du CSDM au Quartier-Mali, pour annoncer le départ définitif de Mohamed Cherif Haïdara du CSDM.
Dans une déclaration luminaire lue devant la presse par le 1er vice-président et membre fondateur du CSDM, Cheick Sadio, le bureau exécutif du CSDM a annoncé le départ de Mohamed Cherif Haïdara en fin de mandat. Une décision prise par lui-même et entérinée par le bureau exécutif: « Mohamed Cherif Haïdara en fin de mandat le 21 janvier 2026, quitte définitivement toutes les structures du CSDM, y compris de rompre tous liens avec le CSDM ».
Pour le bureau exécutif, qui prépare une conférence nationale pour mettre en place un nouveau bureau, ce départ de Mohamed Cherif est une solution ultime pour rassurer ceux dont sa réélection ne rassurerait pas. « Le nouveau bureau qui sera issu de la conférence nationale en cours de préparation, s’inscrira résolument dans une démarche d’accompagnement et de soutien ferme aux actions salvatrices de la transition », ont promis les membres fondateurs du CSDM et ajouté qu’: « Aucun sacrifice n’est de trop, pour parvenir à mettre en œuvre cet objectif ».
Ils étaient Amadou Ousmane Dicko, Cheick Sadio, Samba Bagayoko, Nouhoum Daou, Makan Sidibé, Mahamoudou Sissoko entre autres, tous membres fondateurs ou membres du bureau exécutif en face de la presse pour faire l’annonce. « Nous avons pris le taureau par les cornes, pour entreprendre une action rigoureuse afin de réhabiliter notre organisation autour des valeurs de paix, de solidarité, de respect mutuel et de complémentarité », ont-ils déclaré.
Koureichy Cissé
CADRE DE CONCERTATION AVEC LES MALIENS ETABLIS A L’EXTERIEUR
Les ‘’TounKarankés’’ rassurés !
Ils étaient plusieurs délégations de plusieurs ‘’Tounkarankés’’, Maliens de la diaspora à prendre part à la rencontre inaugurale du cadre de concertation avec les Maliens établis à l’extérieur (CCMEX), du 16 au 17 décembre au CICB entre la Diaspora malienne et le gouvernement.
Après deux jours d’intenses échanges entre les membres des délégations venus de plusieurs contrées dans le monde, le gouvernement, les faitières d’association pour la Diaspora, des ONG internationales et des institutions étatiques, la Diaspora malienne se dit rassurée. Ce cadre fut pour eux, un espace d’échange fructueux et promoteurs, estiment-Ils.
Pour Dalla Dramé, présidente du Haut conseil des Maliens de France, les deux jours d’échanges leur ont permis de faire remonter les grandes problématiques que la communauté malienne rencontre en France. Il s’agit, dit-elle, des problèmes administratifs, les demandes de correction de la fameuse carte NINA et aussi les demandes de rapatriement des corps pour les personnes décédées en France, entre autres. « Tous les pays ont pu remonter leurs problèmes », rassure-t-elle.
« Nous de la France, les problèmes majeurs auxquels nous, nous faisons face, sont d’ordre administratif », précise Agaly Cissé membre de la délégation malienne de France. « C’est-à-dire, la délivrance des documents au niveau du consulat (passeport, NINA et autres). Surtout la correction du document NINA. Nous rencontrons beaucoup de difficultés », dit-il pour citer : chômage, perte d’emploi, blocage de carte de séjour entre autres.
Après avoir remonté ces préoccupations, la délégation venue de France, présidée par Dalla Dramé, garde espoir pour une prise en compte diligente et effective de ce problème de NINA. « Beaucoup de familles sont hantées à cause de ces problèmes de NINA. Nous comptons vraiment sur un traitement minutieux et judicieux de nos recommandations évoquées ici », a sollicité Agaly Cissé.
Selon le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, la création du cadre de concertation avec les Maliens établis à l’extérieur (CCMEX) est le fruit d’un long processus long et d’une large concertation. Elle répond aux, à ses dires, aux recommandations des Assises nationales de la Refondation et des États Généraux de la Migration, tenus en août 2023 et cadre avec de la Politique nationale de Migration.
Le CCMEX se veut désormais tous les six mois, soit deux par an pour faire le suivi des recommandations parmi lesquelles, on peut citer : l’amélioration de l’accès des Maliens de l’extérieur aux documents administratifs, la création d’un cadre structuré de financement des projets de la diaspora incluant l'étude de faisabilité d'une banque dédiée, la mise en place d'une politique de logements sociaux pour la diaspora, le renforcement des mécanismes de gestion des pensions de retraite entre autres.
« Je tiens à vous rassurer que le gouvernement malien accordera une attention particulière à l’ensemble des propositions issues de vos travaux. Elles seront examinées avec rigueur et intégrées autant que possible dans les orientation stratégiques et des actions opérationnelles du département en charge des Maliens établis à l’extérieur en étroite collaboration avec les institutions concernées », a promis le ministre Mossa Ag Attaher.