Le 25 décembre 2020, Soumaïla Cissé succombait au Covid-19, quelques mois seulement après sa libération. Pour Jeune Afrique, son fils aîné, Bocar, évoque la mémoire et l’héritage politique du chef de file de l’opposition malienne.
Le 25 décembre 2020 au petit matin, je ressentis une inquiétude inhabituelle. Depuis plusieurs semaines, mon père, Soumaïla Cissé, était hospitalisé en région parisienne, affaibli par les six mois qu’il avait passés en captivité entre les mains de jihadistes et par le Covid-19 – il avait été testé positif au début de décembre, à Niamey.