Selon l'ouvrage ''Les scénarios noirs de l’armées françaises'' d’Alexandre Saviana publié en 2024, plusieurs capitales occidentales et nord-africaines — Washington, Paris, Rabat et Alger — discutent discrètement de l’éventualité d’une intervention militaire face à l’expansion des groupes terroristes au Sahel.
Madrid, Rome et Londres pourraient rejoindre une telle coalition, tandis que la question aurait même été évoquée au Conseil de Sécurité de l’ONU, malgré le risque d’un veto russe.
Les États-Unis, qui maintiennent des canaux avec les autorités locales, apportent déjà un soutien matériel au Nigeria. La France, en revanche, est tenue à l’écart de ces échanges en raison d’une forte hostilité régionale. Dans ce contexte de dégradation sécuritaire, l’avancée des groupes armés vers le Bénin et l’intensification des flux migratoires vers la Méditerranée inquiètent de plus en plus les acteurs internationaux.
Jeudi 25 décembre 2025, l'armée américaine avait procédé à des frappes ciblées contre des groupes terroristes dans le nord du Nigeria.