C’est de justesse que le maire de la commune urbaine de Goundam non mois seule femme maire du nord Mali, Seck Oumou Sall a manqué de se faire agressée par un jeune arabe dans la salle de conférence du CICB de Bamako, à l’occasion des assises nationales sur la Décentralisation.
Le seul tord de la bonne dame était d’avoir demandé la parole pour exprimer son point de vue sur la question du jour, avant de proposer la sécurisation et la militarisation de ces zones encore très instables du pays malgré le soutien inconditionnel de la communauté internationale.
Elle a affirmé qu’il ne sert à rien de créer des régions supplémentaires dépourvues d’habitants et de ressources. Elle parlait quand un jeune, qui a tout l’air d’être un membre de la communauté arabe, s’est levé de l’autre coté de la salle pour traiter la dame de tous les noms d’oiseaux. Après avoir déformer catégoriquement les propos de la dame en soutenant que celle-ci proposait l’ouverture de prisons géantes pour enfermer les gens.
Plusieurs voies se sont levées dans la salle pour condamner l’attitude de ce jeune imprudent et oisif, qui, n’eut été la promptitude des agents de sécurité, allait ramasser ses dents par terre. Heureusement, qu’à sa sortie il fut ramené sur le droit chemin et est revenu présenter des excuses à la dame.
Ne se limitant pas à l’incident de l’autre jour, Mme Seck fait l’objet de plusieurs menacent parfois au téléphone pour l’intimider et l’empêcher de dire les vérités que beaucoup ruminent et que peu de gens courageux comme elle, osent dire ouvertement. Pourtant tout le monde sait que la présence de l’armée dans ces zones mettra fin à la trafique et la contrebande dans laquelle plusieurs personnes bien connues sont impliquées.
Ne dit-on pas que « la nature à horreur du vide » si l’armée est absente qu’est ce qui empêcherait à ces bandits de mener à bien leurs projets maléfiques.
A noter que cette dame à fait l’objet de plusieurs persécutions et intimidations lors de l’invasion islamistes et djihadistes dont elle s’en est sortie indemne heureusement du moins de façon physique, mais la psychose a certainement dû mettre du temps avant de disparaitre.
Mais qu’à cela ne tienne, cette question de militarisation et de sécurisation des régions du nord devient de plus en plus une revendication nationale et nombreuses sont les voix qui se lèvent de plus en plus pour corriger cette erreur commise par les régimes passées, à savoir la démilitarisation des régions du nord. Par exemple dans la région de Tombouctou, c’est l’armée Burkinabé qui mène les patrouilles pendant que les nôtres ne gèrent que les check-points. Dans le cercle de Goundam, les populations sont laissées à elles mêmes et à la merci d’hommes armés qui sèment la terreur dans la ville et environs. Cette proposition de cette brave dame mérite mérité d’être bien analysée.
La suppression de la ville d’Al Halil divise
Proposée par l’armée Tchadienne, la suppression de la ville d’Al Halil située à 900 km de Tombouctou, est la plaque tournante du nord Mali qui se trouve à quelques Kilomètres seulement de l’Algérie. Cette ville est la plus fréquentée du nord de notre pays.
C’est par cette ville que transitent tous les grands trafiquants qui inondent le nord d’armes, de cigarettes et d’articles de tout genre. Ainsi, la sécurisation du nord du Mali passe-t-elle forcement par la fermeture de cette zone hors la loi ?
Selon Belco Maiga président de l’Assemblée régionale de Kidal, c’est cette proposition que l’armée tchadienne aurait fait à la Minusma. D’où l’acharnement des forces nuisibles contre cette armée.
Notre interlocuteur affirme encore que l’armée nationale est cantonnée dans le camp militaire et que c’est l’armée tchadienne qui assure la sécurité de la ville, c’est pourquoi elle a été la plus touchée par l’attaque de Tessalit.