PARIS - La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a dit samedi sa "peine" et sa "révolte" après la mort de deux journalistes de RFI enlevés et tués le jour même au Mali, "un acte d’une lâcheté inqualifiable".
"Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes à RFI, sont tombés au Mali, victimes de la barbarie. Notre peine ce soir est immense, notre révolte est grande devant cet acte d’une lâcheté inqualifiable", a déclaré la ministre dans un communiqué.
"Je salue la mémoire de ces deux grands professionnels de l’information et je pense avant tout à leur famille dans ces moments si douloureux. Mes pensées vont aussi au personnel de RFI, dont je partage l’immense chagrin ce soir", a-t-elle ajouté.
Sur BFMTV, Mme Filippetti a estimé que les deux journalistes faisaient "honneur à la profession de journaliste", qu’ils "faisaient leur travail et le faisaient bien".
Parlant de "la mission qu’est la liberté d’informer", elle a estimé que "renoncer à cette liberté d’informer serait donner raison à leurs assassins".