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L’inacceptable exécution de deux journalistes
Publié le dimanche 3 novembre 2013  |  Le 22 Septembre




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Nous avons toujours écrit que Kidal n’est pas libérée et que l’Opération «Serval» y était pour quelque chose. Kidal n’est pas libérée, le MNLA et le HCUA en sont les maitres, malgré la présence des forces onusiennes et françaises.
IBK, alors candidat, a failli être agressé par les activistes du MNLA, qui criaient de toutes leurs forces: «Azawad, Azawad, Azawad ». Après qu’il ait été élu Président, trois de ses ministres ont été hués et sommés de quitter Kidal, en présence des mêmes forces.
Aujourd’hui, ce sont deux de nos confrères, Claude Verlon et Ghislaine Dupont, qui se font exécuter à Kidal, en plein jour, pendant que les mêmes forces y travaillent toujours.

Alors que font la MINUSMA et « Serval » dans cette ville, si elles ne peuvent pas assurer le minimum de sécurité à des illustres hôtes?
C’est vraiment regrettable et inacceptable que ces deux confrères soient sauvagement assassinés. Le MNLA et son allié du Haut Conseil unifié de l’Azawad (HCUA) sont tenus responsables de ces assassinats parce qu’officiellement, c’est bien eux les maitres du terrain.
L’opération a été savamment orchestrée par ces derniers. Sinon, qui a informé les kidnappeurs de la visite de nos confrères chez Ambéri Ag Rhissa, représentant attitré du MNLA à Kidal? Certains veulent déjà disculper, comme toujours, les terroristes du MNLA, alors que le modus operandi est connu: kidnapper un touriste afin de le revendre ou de le tuer, pour des raisons qui leur sont propres.
Que les assassins soient islamistes ou pas, ils opèrent tous sous la coupe des maitres de Kidal. Ils se connaissent, se fréquentent, échangent des informations et montent des stratégies, des sales besognes ensemble, comme cet assassinat, ô combien ignoble, de deux de ceux qui nous livrent une bonne et saine information.

Cet assassinat doit donc être le point de départ de la libération réelle de Kidal, et de la fin du cantonnement des forces armées et de sécurité du Mali, afin qu’elles assurent la sécurité des personnes et de leurs biens.

Kidal doit être libre, pour que la souveraineté du Mali puisse s’exercer sur toute l’étendue du territoire national. Il faut donc mettre sous contrôle des autorités régionales, les bâtiments administratifs qui abritent les voyous du MNLA.

L’opération «Serval», en duo avec l’armée malienne, doit revoir sa copie en nettoyant sérieusement Kidal et ses alentours et en y réinstallant les symboles de l’Etat du Mali (la force publique et l’administration).

Il est vraiment choquant et navrant que des confrères trouvent la mort dans l’exercice de leur fonction.
Toute notre solidarité et notre soutien à RFI et à leurs familles en cette période douloureuse.

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