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L’Essor N° 17548 du 1/11/2013

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Programme accéléré de développement des régions du Nord : besoin pressant de rehabilitation des infrastructures de base
Publié le lundi 4 novembre 2013  |  L’Essor




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La Programme accéléré de développement des régions du Nord était l’un des trois principaux sujets qui ont alimenté les Assises nationales sur le Nord qui ont pris fin hier. Ce plan a été conçu dans le souci de consolider la paix et la sécurité à travers le développement socio-économique des régions du Nord. Au deuxième jour, des Assises, il a été soumis aux participants qui l’ont complété et validé los des travaux en groupe.

La commission en charge de ce projet, présidée par Mamadou Namory Traoré, a exposé dans les détails les voies et moyens susceptibles d’accélérer le développement des régions septentrionales de notre pays

Le Programme de développement accéléré des régions du Nord (PDA/RN) s’inscrit dans la stratégie de mise en œuvre du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP) ainsi que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). C’est une démarche d’opérationnalisation, dans les zones affectées par la crise, du Plan pour la relance durable du Mali (PRED). Le PDA/RN est également une manifestation de la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre du Programme décennal de développement du Nord (PDDRN). Il a été structuré sur cinq axes prioritaires : le retour de l’administration et de la sécurité et cohésion sociale, le développement rural et la sécurité alimentaire et environnemental, le relèvement économique, l’accès aux services de base et infrastructures de développement et les mines.

Ainsi le Programme permettra d’assurer la paix et la sécurité à travers la restauration de l’autorité de l’Etat et le renforcement de la cohésion sociale ; de réhabiliter les infrastructures de l’administration publique ; de promouvoir le développement rural et assurer la sécurité alimentaire et protéger l’environnement et le cadre de vie.

Le programme compte aussi promouvoir les activités génératrices de revenus des populations affectées, développer les petites et moyennes entreprises et l’emploi des jeunes et des femmes, assurer l’accès des populations aux services sociaux de base, promouvoir et réhabiliter les infrastructures de communication, de transport et d’énergie et développer l’exploitation minière. Il s’agit aussi de favoriser la reprise rapide des projets de développement et des investissements privés directs.

Le plan d’action du PDA/RN est composé de deux catégories de projets pour un coût total estimé à un peu plus de 1439,01 milliards Fcfa : 37 projets en cours d’exécution pour un coût total de 541,40 milliards de Fcfa dont un financement acquis de 438,01 milliards et 128 nouveaux projets pour un coût total de 924,60 milliards de Fcfa dont un financement acquis de 161,17 milliards de Fcfa.

Selon le président de la commission qui a traité le dossier, le développement doit impérativement commencer par l’installation des structures de l’Etat comme les sièges des gouvernorats, et ceux des collectivités (les mairies surtout).

Une majorité de participants a reconnu la pertinence des actions programmées. Mais d’autres ont réclamé que les populations locales soient totalement impliquées dans l’exécution des programmes.

Mme Touré Mariam Maïga suggère de tenir compte des besoins spécifiques des populations ciblées. Un autre participant du groupe M. Haïdara a insisté sur le suivi et l’évaluation régulière des projets pour éviter de retomber dans les erreurs du passé qui ont fait échouer tant de programmes de développement. Il a aussi insisté sur la sécurité, car sans cette sécurité il n’y aura pas de développement. Par ailleurs, Haïdara souhaite que toutes les infrastructures de base soient réhabilitées au plus vite pour favoriser le retour des déplacées et des réfugiés.

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