Le mercredi dernier, 37 Maliens ont été expulsés de Malabo et 100 autres de Bata, la deuxième grande ville de Guinée équatoriale. Ces expulsions surviennent le lendemain de la visite du président malien Ibrahim Boubacar Kéita, à Malabo.
Les autorités équato-gui-néennes n'ont pas attendu longtemps après la visite du président malien Ibrahim Boubacar Kéita dans leur pays, pour se livrer à une campagne d'expulsion de certains africains dont de nombreux Maliens. Selon une victime de la mesure d'expulsion joint au téléphone, des Maliens sans papiers pris au cours des rafles ont été embarqués dans un avion à partir de Mongomou Yen, pour être déposés à Kyossi à la frontière entre la Guinée et le Cameroun. Parmi eux, dix personnes qui avaient au moins une pièce (carte d'identité ou passeport) ont pu rejoindre Douala, tandis que tous les autres sont restés bloqués entre deux barrières, exposés aux intempéries (vent et pluies).
Pour les autorités équato-guinéennes, sans papiers, « rien ne prouvent que nous ne sommes pas des terroristes », expliquent les expulsés qui ont parlé au journal Le Républicain. Pourtant les Maliens de la Guinée équatoriale avaient eu une lueur d'espoir avec la visite du président malien
qui les a rassurés de l'assistance de l'Etat malien, ont indiqué les expulsés.
Selon eux, lors de sa visite en Guinée équatoriale, le président IBK est rentré avec l'Ambassadeur qui n'a pas eu de successeur, pour le moment les Maliens sont laissés à eux-mêmes. Selon ces expulsés, le Consul honoraire basé à Bata, fait de son mieux en aidant ces Maliens, mais ses efforts restent insuffisants.
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