Elles sont au total 145 femmes contre 989 hommes soit un total de 1107 candidats en compétition pour accéder à l’assemblée nationale à l’issu des élections législatives du 24 novembre prochain. Le département de la femme, de la famille et de l’enfant dans l’optique de les soutenir dans la campagne pour une plus grande représentativité des femmes, a initié une journée d’échange pour une mobilisation massive, c’était le samedi à la plate forme de veille pour des élections apaisées.
Les femmes engageons-nous pour la défense de nos droits, la paix durable et le développement équitable au Mali » » Femmes du Mali, voter est un devoir mais la prise en compte de nos préoccupations dans les projets de société des candidates doivent motiver notre choix » « Je suis une femme, une sœur, une mère. Je suis un simple citoyen tout court, les élections me concernent et je m’engage à jouer pleinement mon rôle « . Autant de slogans qui démontrent l’engagement des femmes dans les législatives à venir.
Sur un total de 1107 candidats, les femmes candidates sont 145 soit 13,10%. Le district de Bamako compte le taux le plus élevé des femmes candidates avec 20,71% contre 8,14% pour la région de Mopti qui enregistre le plus faible taux. A Bamako, elles sont 41 contre 157 hommes. Kayes 18 contre 165, 18 contre 156 à Koulikoro, à Sikasso 24 contre 210 ; 25 contre 139 à Ségou ; 7 contre 83 à Mopti, à Tombouctou 4 contre 34, 7 contre 38 à Gao et enfin 41 contre 157 à Kidal. Avec ce nombre la ministre de tutelle, Sangaré Oumou Bâ, se donne de l’espoir pour voir émerger les femmes, parce que jusque là, les femmes sont sous représentées malgré qu’elles représentent plus de la moitié de la population avec 50,4%. A l’assemblée, sur un total de 147 députés, elles ne sont que 15 soit 10%. Dans les mairies, elles sont 928 sur 10772 conseillers communaux soit 8,66% et 8 femmes sur 703 maires soit 8,78%.
Selon la ministre, la participation des femmes à la vie politique est une des conditionnalités pour asseoir une démocratie forte et un Etat de droit comme le stipule la constitution. Ce signal donné par les femmes dira t- elle présage leur engagement à participer désormais aux instances de prise de décisions.
Au cours de la journée d’échange, il a été question de présenter le livret des femmes candidates, des témoignages d’anciennes députés et enfin de faire le lancement du programme de mobilisation nationale en faveur des femmes candidates.
Signalons que les ministres Togola Jacqueline Togola de l’éducation nationale et Abdramane Sylla des maliens de l’extérieur ont pris part à la journée d’échange auprès de leur homologue chargée du genre.