L’Union malienne pour le Rassemblement démocratique africain (UM-RDA) veut apporter sa contribution à la résolution de la crise du Nord. Aux termes d’un débat entre de fins connaisseurs de la rébellion, le parti du Tracteur espère aboutir à des propositions de sortie de crise.
La crise au nord du Mali préoccupe l’ensemble de la classe politique du Mali. Après le Rassemblement pour le Mali (RPM), la Cnas-Faso/Hèrè, l’Union pour la République et la démocratie (URD), c’est au tour de l’Union malienne pour le Rassemblement démocratique africain (UM- RDA) de relancer le débat pour la recherche de solutions durables et peut être définitives à ce problème social qui, comme un serpent de mer, vient troubler l’ordre politique, économique et social du Mali.
Le parti que préside Moussa Bocar Diarra organise, en effet un débat sur la crise du Nord après-demain samedi. Les professeurs historiens Bakary Kamian, Mohamédoun Dicko, Dr. Almouzar Maïga, le général Mahamadou Diagouraga ainsi que les colonels Abdrahamane Maïga, Sékou Doumbia, l’honorable Baba Haïdara dit Sandi, député élu à Tombouctou, et Sadou S. Diallo, maire de la Commune urbaine de Gao seront les principaux débateurs.
Plusieurs aspects de la crise du Nord seront débattus, entre autres, la genèse et l’éclatement de la rébellion au Mali, sa gestion par la Première République. Les rebellions de 1991 à 2008 ainsi que les différents accords (Accord de Tamanrasset, le Pacte national, l’Accord d’Alger) seront des centres d’intérêt de ce débat aux termes duquel, l’UM-RDA espère dégager des propositions concrètes de sortie de crise.
Les partis politiques à l’instar des autres organisations de la société civile, organismes et services d’Etat subissent les contre coups de l’occupation des régions de Kidal, Tombouctou et Gao à travers la dislocation de leurs sections et sous-sections dans ces villes. Plusieurs partis politiques ont dû délocaliser leurs structures de Kidal, Gao et Tombouctou à Mopti.
Dans leurs propositions de sortie de crise, les partis politiques comme le RPM, la Cnas-Faso/Hèrè et l’URD sont pour une intervention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) aux côtés des Forces armées et de sécurité du Mali, mais tous prônent des négociations au préalable.