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L’ex-otage Larribe se rasera la barbe quand tous les otages français auront été libérés
Publié le mardi 5 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse
Daniel Larribe et Thierry Dol, deux des quatre otages libérés, lors de leur départ de Niamey


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PARIS - L'ex-otage du Niger Daniel Larribe a assuré
mardi qu'il continuerait à porter la barbe tant que les derniers otages
français n'auront pas été libérés, lors d'une interview sur RTL.
"C'est en soutien à tous nos camarades qui sont restés sur place, aux
otages qui sont encore détenus", a-t-il expliqué en réponse à une question sur
sa barbe, qu'il ne portait pas avant d'être pris en otage, confirmant ensuite
qu'il la raserait quand tous les otages français auront été libérés.
Sept Français restent otages dans le monde: Serge Lazarevic et Gilberto
Rodriguez Leal au Sahel, Francis Collomp au Nigeria, et quatre journalistes en
Syrie, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès.
Marine Le Pen avait suscité une vive polémique le 31 octobre en s'étonnant
des habits, barbes, chèches et attitude réservée des quatre otages d'Arlit à
leur arrivée la veille sur le sol français après trois ans de captivité, avant
de plaider la "maladresse".
"Pour moi c'était une façon de rendre hommage, comme je suis un peu
naturaliste, à deux personnes, Théodore Monod et le père de Foucauld", qui
portaient tous deux la barbe, a également précisé M. Larribe.
Il a par ailleurs affirmé qu'il n'avait pas "de renseignements" sur
l'éventuelle rançon versée pour sa libération et celle des autres otages. "Je
n'ai pas fait partie du processus de négociation et puis les gens ne nous ont
rien dit. On était tenu à l'écart", a-t-il expliqué.
Il a également précisé qu'il n'avait eu "aucun retour" sur le soutien de
ses proches en France, notamment de son épouse Françoise Larribe, enlevée en
même temps que lui, puis libérée en février 2011.
"Elle m'a envoyé des livres, des lunettes aussi, pour lire et je ne les ai
jamais reçus (...). Nous avions très peu d'informations. J'ai appris
l'élection du président Hollande neuf mois après, lors de l'opération Serval"
de l'armée française au Mali, a-t-il dit.
Originaire de Saint-Céré (Lot), Daniel Larribe, 62 ans, était directeur de
production chez Areva lors de son enlèvement en septembre 2010.
Il a assuré qu'il était "partagé entre deux solutions" sur son avenir
professionnel: "arrêter et profiter de la vie" ou "continuer à aider" son
entreprise, mais "sans aller sur le terrain".
Il avait déclaré lundi soir sur France 2 n'avoir aucune "séquelle" de sa
captivité mais que la joie d'être libéré avait été "fortement affectée par le
triste assassinat" des journalistes de RFI.
zap/at/bfa

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