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Les potins des assises nationales sur le nord : Le restaurant « MINKIRI » pour accentuer la faim !
Publié le mardi 5 novembre 2013  |  Le Tjikan




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Amateurisme ou sabotage ? Oui la question mérite bien d’être posée. Car tenez-vous bien la grande majorité des invités a dû attendre plus de deux heures sous les stands afin de pouvoir trouver de quoi mettre sous la dent. Une des raisons pour laquelle, les travaux qui devaient reprendre à 14h ont été retardés de plus d’une heure. Sur tous les quatre coins du stand vers la salle de presse, érigé la colère était perceptible sur tous les visages. C’est le cas de ces femmes (sur la photo), au nombre de six, réfugiées de statut, invitées par l’Etat malien à cette cérémonie. Après une patience de plus de deux heures, elles n’ont pas pu contenir leur colère dopée par la faim. Elles se sont huées sur les serveurs pour n’obtenir que deux assiettes au lieu de six. « Même dans les camps de réfugié nous ne sommes pas traitées de la sorte », lance l’une d’entre elle.


Pire, après une trop longue attente, sous la colère certains invités ont tout simplement décidé de rentrer chez eux sans attendre le reste de l’événement. Et pendant que les invités venus de plusieurs horizons, souvent lointaines, souffrent de faim la restauratrice en chef pavane entre les allées.
Pourquoi donc les organisateurs ont choisi un personnel aussi médiocre pour la restauration d’un événement de plus de 3000 participants ?
Clientélisme ou erreur de choix ?


Des bourdonnements pendant le discours d’IBK
Lors de l’allocution du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, une partie de la salle avait du mal à attendre les propos du discours. Pas à cause de l’accentuation du ‘’bourgeois’’ qui écorche certains mots, mais des bourdonnements de la part des hôtesses de la cérémonie. En réalité, elles s’affairaient à commissionner des invités au bout des rangées pour faire le dispatching des tickets de restaurant. Des chuchotements qui ont failli faire interrompre le discours du président de la République, IBK.



La vice présidente du CDR somnole au présidium !
S’il y a un fait qui aura marqué l’esprit des représentants des corps diplomatiques, les membres du gouvernement, la presse nationale et internationale, bref au monde présent à cette cérémonie d’ouverture, c’est bien l’attitude de Oumou –Cafo. Assise, par accident ou par complaisance tout juste au côté du président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta, la vice présidente de la commission dialogue et réconciliation Oumou Touré Traoré somnolait les poignets fermés. Jetée dans les bras du Morphée, elle ne se privait point souvent de se pencher dans sa chaise devant les caméras. Et cela quand le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta était en train de dire ses choses sérieuses.


Est-ce par ce que le président a fait plus d’une heure et demi de parole ?
En tout cas à l’image de sa vice présidente, Oumou Touré, la Commission Dialogue et Réconciliation devrait servir pour un véritable dortoir.


Des badges de la Presse laissés dans le véhicule des organisateurs
Avant l’arrivée du président de la république Ibrahim Boubacar Keïta qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le premier problème qui s’est posé était celui des badges. Hormis les journalistes de la chaîne nationale ORTM, et d’Africable télévision, la grande majorité des journalistes d’organes de presse privée et étrangère n’ont pas eu de badge. Les journalistes demandent des badges aux organisateurs. Une femme chargée de la distribution des badges répond : « Nous avons déjà donné les badges que nous avions sous les mains, le reste c’est dans le véhicule». Et comme d’habitude n’ayant pas eu de place où s’assoir beaucoup de journalistes ont dû se masser dans les petits coins et sur les estrades pour couvrir l’événement. Quel beau métier !

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