Bamako (Mali) - Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a présidé, mardi à Bamako, en présence du secrétaire général des Nations Unies et de la présidente de l’Union africaine (UA), l’ouverture de la première réunion ministérielle sur la « stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel ».
Une quarantaine de délégations prennent part à la rencontre qui est destinée à identifier les priorités et besoins des pays du Sahel en matière de sécurité, de gouvernance du développement et dans le domaine de l’humanitaire.
Dans son allocution, le président malien a déploré l’existence de zones de non droit et la présence au Sahel de milliers de trafiquants en tous genres et de groupes terroristes » qui, en semant la désolation et la terreur, entravent le développement de la région.
Le président Keà¯ta a, par ailleurs, appelé les Etats de la région du sahel à s’unir pour « s’attaquer vigoureusement au terrorisme et au développement » car, a-t-il martelé, aucun Etat ne peut seul faire face à ces défis.
« Le Sahel a besoin d’efforts sortant de l’ordinaire » et c’est maintenant qu’il faut agir, a, pour sa part, fait remarquer le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon devant un auditoire comprenant de nombreux chefs d’institutions et d’organisations de développement international.
Pour sa part, Mme Nkozasana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l’UA, a vivement salué l’initiative des Nations Unies visant à promouvoir un élan de solidarité internationale autour du Sahel.
Les futures actions au Sahel devront privilégier le citoyen, notamment la femme, a toutefois tenu à souligner la présidente de la Commission de l’UA.