La communauté internationale a réitéré ses promesses d’aide aux pays sahéliens à la faveur de la 1ère conférence ministérielle sur la « stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel » ouverte mardi à Bamako, la capitale malienne.
Andris Piebalgs, le commissaire au développement de l'Union européenne (UE), a confirmé l'engagement de son organisation à apporter un financement de 5 milliards d'euros à la région sahélienne au cours de la période 2014-2020.
Le financement ira à la promotion de l'Etat de droit, de la sécurité, de l'agriculture, de la sécurité alimentaire et des services sociaux de base avec une attention particulière à la résilience, a déclaré M. Piebalgs.
Six pays en seront les principaux bénéficiaires. Il s'agit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad.
Quant à la Banque mondiale, elle a renouvelé son engagement de consacrer, au cours des deux prochaines années, un montant de 1,5 milliard de dollars à de nouveaux investissements régionaux. Et cela, sans préjudice d'importants programmes nationaux.
« Nous allons mettre à la disposition de cinq pays un montant d'1,9 milliard de dollars, dont 950 millions de dollars pour des projets régionaux, le transport et l'énergie », a, pour sa part, affirmé M. Donald Kaberuka, le président de la Banque africaine de développement (BAD).
L'objectif est de créer des espaces économiques intégrés à travers la mise en œuvre de projets transformateurs dans les infrastructures, surtout dans les domaines de l'énergie et de la création d'emplois pour les jeunes, a précisé M. Kaberuka.
La conférence sur la « stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel » est une initiative onusienne destinée à identifier les priorités avant une action commune des partenaires au développement dans cette partie du continent africain confrontée à l'insécurité et à la pauvreté.