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A propos de la crise malienne : L’ONU et son offensive diplomatique
Publié le vendredi 6 juillet 2012   |  Mali Demain


Ban
© Autre presse par DR
Ban Ki-moon, secrétaire général de l`onu


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Cet état de fait est perceptible avec sa volonté de voir clair dans la demande du duo CEDEAO/UA d’envoyer des troupes au Mali sans pour autant être clair et précis sur les missions et les endroits où elles doivent être déployées.

Mieux, cette méfiance de l’ONU s’explique du fait des agissements maladroits de la CEDEAO vis-à-vis du Mali qui démontrent sa volonté inébranlable de soutenir une cohorte d’assoiffés de pouvoir, ceux-là même qui ont menti à coup de reportages grotesques aux maliens et à la communauté internationale que notre jeune démocratie était un véritable modèle. En clair, le cas du Mali est unique en son genre du fait que la CEDEAO et l’UA refuse de tenir compte des réalités maliennes et surtout de la gabegie produite en deux décennies de pouvoir de ceux-là même qui se disent « démocrates ».

Dans la crise malienne, trois camps se dégagent dans la résolution définitive d’une situation voulue et entretenue par nos gouvernants d’Alpha Oumar Konaré au fameux « Général » ATT et sa horde de faux Généraux.

Le premier groupe qui veut réellement un règlement pérenne de la crise est l’ONU qui tient à certains nombres de choses : – le respect de l’intégrité territoriale du Mali ; une demande du gouvernement malien pour une intervention militaire au nord pour chasser les terroristes et leurs acolytes ; appliquer la démocratie dont le CNRDRE veut le redressement puisque deux décennies n’auront servi à rien si ce n’est un recul. D’où une offensive diplomatique de l’ONU pour sensibiliser et convaincre les pays réticents à intervenir au nord Mali qui a été vingt ans durant envahi petit à petit par des terroristes

Une diplomatie à sens unique de la CEDEAO et de l’UA

Cela saute aux yeux lorsqu’on regarde l’évolution de la situation du 22 mars à ce jour. L’objectif de l’organisation sous régionale demeure le départ du CNRDRE et amener ceux-là même qui ont aider ATT à détruire ce que nous avons construit ou pour el quel le peuple s’est battu en 1991. En vérité, à regarder de près, ils ‘agit d’humilier notre armée nationale. Du moins ce qu’il en reste. Quel est ce pays membre, qui acceptera cela ?

C’est dans cette politique de deux poids, deux mesures que s’adonne la CEDEAO qui au lieud ‘aider l’Armée à s’équiper pour chasser les bandits armés, cherche à anéantir ce qui reste de notre grande muette. Quel mépris !

C’est ce qui explique le mépris de bon nombre de maliens à l’égard de la CEDEAO et son complice de l’UA. Personne ne les croit plus. Mieux, sa complotite en cours qui vise à vouloir venir démanteler le « reste » de notre Armée a encore ravivée les rancœurs et créer un véritable sentiment de haine et même à l’égard du Pr Dioncounda Traoré et sa bande qui tireraient les ficelles d’une telle entreprise. Sans compter bien de candidats à la fameuse présidentielle du 29 avril. La liste est connue et sera publiée en temps opportun.

Les pays du champ

Ici, il s’agit de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger et même du Burkina Faso. Ceux-ci sont préoccupés au premier chef par la crise qui secoue notre pays. C’est de bonne guerre qu’ils interviennent et essayent d’apporter leur appui multiforme. Là, le géant Algérien a un rôle primordial à jouer car, la majeure partie des bandits armés ont leur base arrière dans ce pays frère. Et mieux, le mélodrame malien affectera naturellement l’Algérie qui est jalouse de sa souveraineté nationale et est hostile à toute présence étrangère à ses côtés.

En fait, remarque un spécialiste : « la création d’un Etat Arabe à ses côtés, ne dérange en rien l’Algérie qui a tout tenté avec le pouvoir noir de Bamako de l’indépendance à nos jours, sans succès. Et les choses vont s’empirer avec le régime ATT qui sera pris à son propre jeu en fignolant avec les bandits et autres trafiquants de cocaïne ».

La Mauritanie ne sera pas gênée non plus

« Notre situation n’offusquera en rien les pouvoirs publics mauritaniens qui sont habitués à diriger depuis l’indépendance une majorité de noir. Et avec quelle politique si ce n’est raciste et dégoûtante », remarque un homme d’affaire.

Au pays des Beïdanes (les Maures), avec le Général Abdel Aziz, qui reconnait le rôle que joue le Mali dans la sous région, pourtant a tout essayé avec le régime fallacieux d’ATT, en vain. Car selon un proche : « La déstabilisation du Mali nous affecte aussi ». En réalité, la démocratie malienne qui a été peinte de telle sorte qu’il était difficile de voir ses failles, a fasciné nos amis mauritaniens et africains en général.

Selon nos informations, pour le Président Abdel Aziz la lutte contre le terrorisme, n’est pas négociable. Ce qui n’était pas le cas d’ATT qui a osé libérer à la surprise générale des terroristes qui avaient été capturés par l’Armée malienne en son temps.

L’intervention américaine et française est nécessaire

Dans cette crise, une intervention américaine et française est la bienvenue et nécessaire du fait qu’il s‘agit bel et bien d’une invasion de terroristes d’AQMI au nord Mali. Une résolution d’intervention de l’ONU est une nécessité pour chasser ces terroristes d’AQMI et affiliés des régions du nord lors que l’on sait que beaucoup sont recherchés par la CIA. Donc des frappes aériennes permettront d’en finir avec l’hydre terroriste.

Bokari Dicko

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