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Le Parti pour le Développement Economique et social (PDES) deux ans après : La disparition
Publié le vendredi 6 juillet 2012   |  Mali Demain


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© Autre presse par DR
Le Parti pour le Développement Economique et social (PDES)


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Le 17 juillet 2010 naissait avec beaucoup d’éclat, le Parti pour le Développement Economique et social (PDES), un samedi au Centre International de Conférence de Bamako avec toute la ferveur festive qu’on attribue à ce genre d’événement. L’histoire en a décidé autrement.

Dans une semaine ou plus, ce parti aura certainement ses deux ans. Contrairement à l’an I de sa création, il n’ya pas assez d’intérêt pour qu’on assiste aux tensions qui ont été sienne pendant ce temps. L’irruption à un moment de vive tension des militaires pour s’emparer du pouvoir à quelques mois des joutes électorales, a bouleversé la donne d’Hamed Diané Séméga et camarades. Ce parti des amis du président d’alors Amadou Toumani Touré a vu son espoir brisé au soir du 21 mars dernier, car leur mentor a été chassé des hauts de Koulouba. Coïncidence ou ironie du sort, cet événement a mis un terme à la guerre de leadership qui opposait le vice président Jeamille Bittar au président Ahmed Diane Semega.

Le 22 mars donc, a accéléré le processus de mort d’un parti déjà mourant. Si l’on s’en tient aux analyses de nombreux observateurs qui avaient à la naissance de ce parti estimé sa survie au départ du Président Touré. Peu importe, les conditions dans lesquelles il pourrait quitter le palais. La suite ne s’est fait pas raconter : le président Amadou Toumani Touré parti, Ahmed Diané Semega grâce à l’agilité de ses jambes s’est retrouvé au Sénégal, pays voisin. Quant à l’enfant de San, M. Jeamille Bittar qui avait déjà fait ses valises du PDES pour créer son propre parti l’UMAM, a été contraint au silence. Et les autres ? Certainement c’est la grande interrogation du moment. Ils se seraient certainement fondu dans les fronts d’après coup d’état : certains au FDR ; d’autres à la COPAM et d’aucuns au centre.

Pour rappel, à « Mali Demain », nous avions des les premières heures de la création du PDES, annoncé son échec. Et voilà donc, nous y sommes : Pas d’ATT, pas de PDES.

Benjamin SANGALA

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