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Al-Qaïda au Maghreb islamique revendique l’assassinat des deux journalistes
Publié le mercredi 6 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Ghislaine Dupont, journaliste française, envoyé spécial de RFI tuée près de Kidal


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NOUAKCHOTT - La branche maghrébine d’Al-Qaïda a revendiqué mercredi l’assassinat de deux journalistes français le 2 novembre à
Kidal, dans le nord-est du Mali, "en réponse aux crimes commis par la France contre les Maliens".

Dans la soirée, la présidence française a affirmé que l’assassinat des deux journalistes ne resterait pas "impuni", "quels qu’en soient les auteurs".

Dans un communiqué publié par le site mauritanien Sahara Medias, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) affirme que "cette opération intervient en réponse aux crimes quotidiens commis par la France contre les Maliens et à l’oeuvre des forces africaines et internationales contre les musulmans de l’Azawad", nom donné par les Touareg au nord du Mali.

Aqmi considère que l’assassinat des deux journalistes "constitue le minimum de la facture que (le président français François) Hollande et son peuple doivent payer en contrepartie de leur nouvelle croisade" au Mali, selon le texte.

Selon l’agence Sahara Medias, la katiba (unité combattante) d’Aqmi qui a commis ces assassinats est celle d’Abdelkrim Targui, un Touareg qui était proche d’un des principaux chefs d’Aqmi au Mali, Abou Zeïd, tué en début d’année lors de l’offensive militaire tchadienne et française dans le massif des Ifoghas (extrême nord-est du Mali).

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, journalistes à Radio France Internationale (RFI), ont été tués à quelques km de Kidal peu après avoir été enlevés en pleine ville par un petit groupe d’hommes armés.

"La France soutient les efforts du gouvernement malien et met tous ses propres moyens en oeuvre pour que ces crimes ne restent pas impunis quels qu’en soient les auteurs", elle est engagée sans relâche dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel", a déclaré la présidence française à l’AFP à Paris.

C’est "aussi la liberté d’information qui était visée"

Des policiers français se trouvent au Mali pour participer à la recherche des tueurs dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet de Paris pour des faits d’enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste.

Le président Hollande a affirmé mercredi que "les investigations
progressent" pour retrouver les assassins des deux journalistes.

"Une enquête a été diligentée avec célérité. Des opérations, des fouilles ont déjà eu lieu et les investigations progressent", a dit le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres à Paris. "Nous ferons tout pour retrouver ceux qui ont commis ces actes et les sanctionner", a-t-il précisé, cité par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.

M. Hollande a de nouveau exprimé "son émotion vive face au double
assassinat des journalistes de RFI", soulignant que ce sont "des Français qui ont été tués" mais c’était "aussi la liberté d’information qui était visée".

Les déclarations du président Hollande sur les progrès de l’enquête
confirment les informations données la veille par des sources maliennes qui ont fait état d’au moins 35 interpellations au Mali en deux jours, de dimanche à mardi, ce que n’a pas voulu commenter la porte-parole du gouvernement français.

Une des sources à Kidal a affirmé que "dans la voiture abandonnée non loin du lieu du crime, de précieux numéros de téléphone ont été trouvés, ce qui est un détail important".

Une autre source malienne proche de l’enquête a de son côté indiqué que "des sous-traitants (ceux qui enlèvent des otages pour le compte d’un groupe armé, NDLR) actuellement en prison pour une affaire d’enlèvement d’otages français en 2011, ont également permis de prendre de bonnes pistes dans l’enquête".

En novembre 2011, deux Français, Philippe Verdon, exécuté depuis, et Serge Lazarevic, toujours retenu, avaient été enlevés à Hombori (nord) par des sous-traitants d’Aqmi dont certains ont été arrêtés à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, et transférés à Bamako.

Un hommage poignant, diffusé dans le monde entier par RFI, a été rendu mercredi à Paris en présence de dirigeants de la radio, de nombreux collaborateurs, de journalistes, d’élus, de ministres français, de diplomates et de personnalités politiques maliennes.

bur-hos-stb/cs/de


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