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Revue des troupes à Sévaré
Publié le vendredi 6 juillet 2012   |  Mali Demain




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Dans notre livraison de la semaine dernière, nous avons fait cas du reportage de notre envoyé spécial à Sévaré pour s’enquérir du moral des troupes de notre armée devant chasser les bandits armés qui occupent les trois régions du nord. Avec les exercices quotidiens et autres réunions, outre l’armée, les milices du Ganda Koye, Ganda-Izo et le Front de Libération des Régions du Nord (FLN), sont fins prêtes pour donner l’ assaut final. Reportage de Mahmoud Alpha Maïga, envoyé spécial.

Autre point de rencontre de différents commandants de mouvements, la maison du doyen Wandema Bacar ; tenant incontestable de la tradition et du savoir songhaï à Sévaré. Cet homme d’une grande expérience de la vie et d’une rare intelligence porte une attention particulière aux jeunes volontaires de mouvements d’auto défense ( Ganda Koye , Ganda Izo et FLN). L’expérience de sa vie du jeune baroudeur au Ghana et au Nigeria du temps de l’eldorado de ces pays ou les jeunes songhay tentaient leurs chance servait de leçon de vie et de conduite aux jeunes combattants à longueur d’après midi sous l’ombre épaisse d’un arbre qui trône de l’autre coté de la rue face à son domicile. Les causeries, de toute évidence tournent autour des événements du 31 mars à Gao. Tout comme la question de l’équipement militaire en vue de reconquérir le Nord au lendemain incertain. Visiblement, ces jeunes devant leur (maitre) ne comprennent jusqu’ici pas le temps que l’armée régulière laisse passer alors que les groupes armés tiennent de plus en plus le terrain. Les combattants se gardent cependant, d’invectiver publiquement l’armée. Alors qu’en ville celle essuie les quolibets acides des populations déplacées.

Ousmane T commerçant à Gao jette sa bulle sur « armée décomposée que personne ne croit capable de se battre au nord …elle doit donner son équipement aux mouvements d’auto défense qui eux sont prêts… »

Le 27 juin, la délivrance…

Le 27 juin, la nouvelle tombe ; et elle est reçue comme une délivrance : MUJAO et ançardine donnent l’assaut contre le MNLA en plein cœur de Gao. Les combattants de tous les mouvements comme par un jeu de l’histoire ce jour était coté Base FLN, histoire de dévier. La plupart sont collés au téléphone portable communication en direct avec leurs camarades de Gao. La nouvelle de la bataille tombe munite par munite . Je fais d’innombrable déplacements entre les etats majors des mouvements.

FLN/Ganda-Koye/Ganda_Izo se retrouvent…

13 Heures les trois commandements FLN, Gandakoye et Ganda izo se retrouvent en conclave à la base du premier. L’ennemi commun le MNLA vit ces moments sous un déluge de feu à Gao. Ançardine, MUJAO appuyé par des volontaires à Gao sont entrain de détruire une fois pour toute, non seulement cette organisation ; mais surtout son illusoire prétention…au point que le cœur, la bas à sevare, ce jour là-bas la bas se battait pour les islamistes qui tout compte fait au nom de la morale _la leur colle avec une certaine sécurisation des villes qu’elles occupent. Tout le contraire du MNLA groupe de délinquants et de pillards milles fois puni t réprimé par les islamistes pour les forfaits innombrables : vols, viols assassinats etc.…

Que faire devant l’inaction de l’Armée ?

A la confirmation du démantèlement complet du MNLA à Gao et alentours, du reste pour chasser jusque dans la grande brousse s’ouvre un nouveau sujet. Que faire devant l’inaction de l’armée régulière ?

Au commandement unifié des mouvements, des voies s’élèvent pour envisager un programme d’alliance de circonstance avec MUJAO, sur base de négociation afin de détruire définitivement les séparatistes. Les divergences de vue surgissent à ce sujet autour de la table d’Etat major, alors que les contacts à Gao sont unanimes sur la nécessité d’une telle alliance.

Approcher les maîtres de Gao…

Lever de séance, et les officiers se retrouvent en fin de journée. La tendance générale rejoint l’option de Gao : approcher les maitres de Gao et l’on verra après. Ceux, d’autant que les ulémas du MUJAO, les chefs ançardine et les Imams de Gao envisagent via le haut conseil islamique un rendez vous avec les autorités de l’état pour asseoir la paix dans le nord sans interférence étrangère. Mais sur quelle base ? Face à face laïcité et charia quel dialogue? L’imam Mohamed Ntissa Maiga membre fondateur Ganda koye 1994, très proche du MUJAO nous contacte par téléphone « nous voulons que les combattants nous rejoignent rapidement, nous les équiperont complètement pour reprendre la partie de notre pays abandonner par l’état… nous sommes prêt et je mènerai ce combat noble… nous sommes un peuple de musulman de plus de 1000 ans… » En effet les régions Gao, Tombouctou, les populations de mémoire d’hommes ont toujours eu recours à la charia pour le règlement de leur litige ; la juridiction religieuse est là bas une réalité sociologique aux cotés de la justice d’état…

Cette idée a été évoquée comme une rengaine par nombre de combattants à Sévaré et alentours…

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