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Entrenous : Bamako, Tombouctou, Gao, Kidal Gouvernement : l’intenable pression
Publié le vendredi 6 juillet 2012   |  Le challenger


Amadou
© Autre presse
Amadou Toumani Toure
Le président déchu du mali


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C’est toujours l’incertitude plus de trois mois après le renversement du général-président, Amadou Toumani Touré, et l’occupation des 2/3 du territoire national abandonnés par l’armée malienne aux mains des bandits armés, terroristes et autres marchands d’illusions. Aucune ligne de conduite ni de trajectoire pour sortir ce peuple, si orgueilleux et si fier de son passé glorieux, de… l’humiliation !

Sous la pression du Comité national pour le redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat (Cnrdre), de la population, de la classe politique, de la société civile et de la communauté internationale, le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, qui jouissait pourtant d’une bonne presse au départ, semble incapable à déjouer les préjugés.

Cheick Modibo Diarra, Premier ministre

Ce n’est certainement pas à coups de belles déclarations et des communiqués de condamnation qu’il peut espérer reconquérir les 2/3 de notre territoire occupés par des individus sans foi ni loi. Pris en otage par ces derniers, nos frères et sœurs de Tessalit, Kidal, Gao, Bourem, Ménaka, Ansongo, Goundam, Diré, Ansongo, Niafunké et Tombouctou…ont trop souffert de notre inaction. Chaque jour, le fossé se creuse entre les populations du nord du pays, le gouvernement et l’armée nationale.

La débandade, contre toute attente, des traîtres du M.n.l.a devant leurs alliés terroristes, devrait interpeller nos militaires, leur hiérarchie, le capitaine Amadou Haya Sanogo. On constate bien que le terme ‘’repli stratégique’’ est en train de faire des émules chez ces propagandistes qui n’existent surtout qu’à travers les médias : eux aussi viennent de qualifier leur défaite de Gao de repli stratégique.

La Pression des associations de défense des droits de l’homme et des familles des militaires disparus dans les événements du 30 avril ? Comment une opinion, qui a largement désapprouvé les atrocités commises à Aguelhok sur l’héroïque capitaine Sékou Traoré (digne descendant de Babemba Traoré, commandant de la garnison d’Aguelhok, il a préféré la mort à la fuite) et ses éléments par des hommes sans loi ni foi, peut-elle cautionner l’élimination de militaires par d’autres militaires lors des événements du 30 avril ? Des militaires qui se trompent de combat jusqu’à voir en leurs frères d’armes des ennemis. Malgré la signature des accords, les putschistes du 22 mars dont le gouvernement de Cheick Modibo Diarra n’a pas réussi à s’émanciper, n’ont jamais cessé de s’interférer dans les actions publiques.

Vis-à-vis des partenaires, les agissements de l’ex-junte ont davantage contribué à discréditer l’équipe de Cheick Modibo Diarra qui peine à convaincre de sa bonne foi. La pression est intenable. La communauté internationale estime qu’il faut un gouvernement d’union nationale plus représentatif et inclusif à même de relever les défis de l’heure. Quelle que soient la couleur ou la taille de l’équipe gouvernementale souhaitée par la « classe politique » et la communauté internationale, les urgences ne trouveront pas de solution si les militaires n’obéissent pas aux autorités politiques.

Par Chiaka Doumbia

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