Prévu dans l’accord-cadre CEDEAO-CNRDRE du 6 avril 2012 et mis en place en août de la même année, le comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité a été implicitement dissous avec l’annulation par le président de la transition Dioncounda Traoré, du décret de nomination du Général Amadou Haya Sanogo à la présidence de la structure. C’était le 28 août dernier, à une semaine de la fin de la transition (3 septembre 2013).
Dans l’entourage d’IBK, la mesure prise par le prédécesseur de celui-ci n’est pas suffisante et a manqué de courage. C’est pourquoi on n’entend pas se contenter de ce que soit rapporté le seul décret de nomination de Sanogo. On veut en finir légalement et définitivement avec ce « machin « et, dans cet esprit, une ordonnance est en préparation avancée qui prononcera sa dissolution pure et simple.
Elle consacrera la mise à mort et l’enterrement définitif du coup d’Etat de mars 2012 qui a causé tant de malheurs au Mali et aux Maliens