Avant les cérémonies du centenaire de la Première Guerre mondiale, celle de lundi rendra hommage aux soldats engagés dans des opérations extérieures.
Selon Joël Dupuy de Méry, conseiller municipal délégué à la citoyenneté et aux relations avec l'armée et les associations patriotiques, c'était l'année ou jamais pour leur rendre hommage. les soldats français, engagés dans les opérations extérieures en Afghanistan et au Mali, seront au centre de la cérémonie de commémoration de l'armistice de 1918. « À partir de l'année prochaine, nous entrerons dans les célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale et il en sera ainsi jusqu'en 2018, année très importante pour Compiègne », rappelle l'élu.
Et d'enchaîner : « Depuis 2001, nous faisons chaque année en sorte que la cérémonie ait un thème particulier. Cela faisait longtemps que nous souhaitions rendre hommage aux soldats d'aujourd'hui », souligne encore Joël Dupuy de Méry, qui souhaite ainsi que tous les morts au combat soient ainsi honorés.
Pour le reste, la cérémonie du 11 Novembre ne présentera cette année aucune originalité. « On commencera par une messe, le matin, à l'église Saint-Jacques puis nous irons à la clairière, détaille Joël Dupuy de Méry. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera présent ainsi que les ambassadeurs du Japon et de Pologne, qui seront dans la tribune. Le ministre visitera le wagon et signera le livret. Cette année, ce sont les enfants de l'école Sainte-Marie qui entonneront La Marseillaise. »
Privée de militaires pour la seconde année, la Ville s'est associée à la base aérienne de Creil pour l'organisation de la manifestation. L'Établissement public d'insertion de la Défense (Épide) a également été mobilisé et ses bénéficiaires seront présents.
Les esprits sont déjà tournés vers les prochaines commémorations. « Nous travaillons en accord avec la mission du centenaire, placée sous l'autorité du préfet de l'Oise et du sous-préfet. Il y a des projets qui viennent de toutes les villes de l'Oise. On voudrait une manifestation à destination des jeunes et on travaille avec le château pour mettre en avant le rôle sanitaire de la ville : c'est quelque chose que l'on ignore souvent, mais il y avait des hôpitaux publics et privés pendant la Première Guerre mondiale. Compiègne était plutôt une ville de front arrière. Pour le moment, on ne peut pas en dire plus. Il nous faut encore obtenir le label donné par l'État. » Et vivre cette cérémonie... de transition.