La nouvelle est tombée la semaine dernière tel un couperet, le général Amadou Haya Sanogo ébranlé ces derniers jours par son transfèrement de Kati, son désarmement et ses ennuis judiciaires était presque aux abois.
Patatras, tout est fini ou alors il y a un semblant d’accalmie.
Au regard du nombre de garde de corps et de toute la garantie que lui offre désormais l’Etat, le Général sera à l’abri pour un bout de temps, si la justice malienne décidait d’en rester à ce stade. Mais pour autant d’autres juridictions cherchent à l’entendre sur un certain nombre de questions. En tout cas le semblant de protection que lui accordent les autorités maliennes va forcement aiguisé les appétits des organisations des droits de l’homme qui voudraient en savoir davantage sur ses responsabilités dans les différentes tueries. Ce qui est désormais sûr au Mali et avec le régime IBK, il y a un problème qui s’appelle Sanogo, il n’est pas évident qu’une simple signature règle le problème.
Cette brusque évolution de la situation en faveur de Sanogo est flagrante, c’est-à-dire un peu forcé avec comme une volonté d’engager un bras de fer avec la justice malienne qui avait désormais Sanogo dans son collimateur. Evidemment que nous n’avons certainement pas l’ensemble des données pour comprendre le volte face des autorités, par contre ce que nous savons c’est que Sanogo était sollicité par la justice pour répondre à des questions qui demeurent.
La Rédaction