De sources informées, Dionké Diarra, ancien patron des impôts, a commencé à ramasser ses affaires, depuis la semaine derrière. Une décision très attendue par le personnel qui souffre le martyr à cause de la haine viscérale que l’ancien Directeur général voue à certains agents.
Depuis le Conseil de Ministres qui l’a relevé de ses fonctions de Directeur des Impôts, Dionké Diarra aurait juré de se venger des travailleurs qui l’ont défié à travers leur syndicat. Une guéguerre qu’il avait déjà lancée avant son éviction, poussant des agents à créerun syndicat bis dans le dessein d’isoler le bureau dirigé par Ali Daou.
Mais ce bureau affilié au Syntade a tenu bon et a réussi à empêcher le nouveau syndicat, qualifié de fantoche, à ne jamais pouvoir se réunir pour entreprendre quoi que ce soit au nom des agents des impôts.
S’étant ainsi rendu compte de l’évidence qu’il ne peut rien contre le bureau légal et légitime, le Directeur général Dionké Diarra a préféré régler ses comptes par des mesures impopulaires de mutations. Toute chose contre laquelle le syndicat dirigé par Ali Daou s’est élevé.
C’est dans cette atmosphère de guerre larvée que les nouvelles autorités ont relevé le directeur général qui se croyait tout permis. Ce limogeage est intervenu à un moment où l’ancien patron des impôts s’y attendait le moins. Et c’est pourquoi le syndicat dirigé par Ali Daou est devenu sa cible d’attaque.
« Non seulement Dionké Diarra est relevé, mais il continue de prendre des mesures administratives qui ne relèvent pas de ses compétences », nous révélait un travailleur qui s’étonne de l’attitude de l’ancien boss dont le rôle devait se limiter à la gestion des affaires courantes avant la passation de service.
C’est de cette situation à la Direction générale des Impôts dont le Ministre de l’Économie et des Finances a eu échos et a été obligé d’écrire à Dionkè Diarra pour lui dire de faire la passation impérativement. Depuis, à en croire nos informations, Dionké a commencé à ranger ses affaires pour céder la place à son successeur. Ce, au grand dam de son “clan” et à la grande joie de la majorité des travailleurs, heureux que le service soit débarrassé d’un chef qui a toujours joué la politique du diviser pour mieux régner.
Laya DIARRA
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