C’est encore à Ouagadougou au Burkina Faso que les Maliennes et les Maliens devront se retrouver demain samedi 7 juillet pour débattre de l’avenir de notre pays. Car il s’agira d’une concertation pour revoir la composition du gouvernement Cheick Modibo Diarra contesté depuis par la classe politique, les organisations internationales et les partenaires techniques et financiers.
Après la rencontre d’Abidjan où avait assisté le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, les Chefs d’Etat et de gouvernement devront se retrouver à Ouagadougou avec les forces vives du Mali. L’objectif majeur est de revoir la copie du gouvernement. C’est-à-dire aller vers un gouvernement d’union nationale pour d’abord stabiliser le Sud du pays afin de faire face au Nord. Qui s’enlise dans les méandres des terroristes de tout acabit.
Le peuple du Mali retient son souffle. Attendant l’issue, si elle a lieu, de la rencontre qui devrait avoir lieu à Ouaga au Burkina Faso. Où le problème malien encore au centre des débats notamment la question du gouvernement. Pour cela, les regroupements de l’après putsch, l’Assemblée nationale, la junte, le gouvernement en place, la société civile devraient être les acteurs de cette rencontre.
Cependant, à Bamako les questions fusent de partout concernant la tenue de cette rencontre. D’autant plus que certaines rumeurs persistantes indiquent que la junte et ses alliés n’entendent pas effectuer le déplacement. Si cela se confirmait, il va être difficile que soit donnée une suite favorable à cette rencontre qui risquera d’accoucher d’une souris.
LA COPAM NON PARTANTE
A la COPAM , selon un responsable très influent il n’en est pas question qu’ils se rendent à Ouagadougou. Et puis, ils ne sont pas d’accord que la CEDEAO suggère une dissolution du gouvernement du Dr Cheick Modibo Diarra. Cette position prouve à suffisance que les pros junte n’entendent pas effectuer le déplacement et qu’ils ne veulent pas encore une quelconque injonction de la CEDEAO dans les affaires du Mali. Dans cette démarche, sans être dans les secrets des dieux, cette position risque d’être également celle de la junte. Qui peut jouer à la chauve-souris, c’est-à-dire envoyer ses représentants tout en appuyant la position de ses alliés. Parce que le gouvernement en place n’est que l’émanation de la junte. Puisqu’il a été mis en place par elle avec la complicité de la médiation du Faso.
OUAGA, ECLATEMENT ET REDISTRIBUTION DES POSTES
La rencontre du Faso devra se pencher sur la configuration actuelle du gouvernement. Elle devra procéder à l’éclatement de certains départements et redistribuer des postes occupés par affinité personnelle du Premier ministre, de ses proches et amis, ou encore de la junte et certains de ses alliés.
RETOUR COMPROMIS DES PARTANTS DE OUAGA
De sources dignes de foi, des dispositions seraient en cours pour un voyage de non retour. C’est-à-dire que ceux qui vont faire le déplacement à Ouaga risqueront d’y rester ou s’ils rentrent par la voie terrestre. Parce que des actions seraient en cours pour empêcher leur avion d’atterrir à l’aéroport de Bamako Sénou. Comme ce qui s’était passé avec les Chefs d’Etat de la CEDEAO.
A cet effet, Ouaga risque d’embraser, une fois encore, notre pays. Puisque la rencontre risque d’être unilatérale et puis ses conclusions risquent de ne pas être applicables au Mali. Toutes choses qui mettraient davantage nos partenaires techniques et financiers sur notre dos et puis le soumettrait aux sanctions des organismes internationaux. Finalement, même les populations du Sud vont fuir ou seront soumises à des exactions de tous ordres.
L’DEMA PASJ S’ILLUSTRE UNE FOIS DE PLUS DANS LA TRAHISON
Déjà, en vue d’Ouaga, l’Adéma Pasj avec le Pdes entendent dribbler les autres entités du Fdr. C’est pour cette raison, habituée à la trahison, l’abeille solitaire à travers son 1er VP Iba N’Diaye s’attèle plus à permettre à l’Adéma d’occuper les postes clés au détriment des autres. Et le parti tenterait d’embarquer certaines grosses pointures dans son entêtement oubliant qu’il est le plus détesté aujourd’hui par le peuple.
Quoi qu’il en soit, il est aujourd’hui opportun que les différentes entités du pays accordent leur violon afin que nous sortions de ce Non Etat. Pour ce faire, il faut que la junte qui a bénéficié d’énormes avantages se ressaisissent en laissant les gens libres de leurs opinions et procéder librement à leurs besoins. Et puis qu’elle s’occupe convenablement du Nord (ce qu’elle a commencé) en rejoignant définitivement les casernes en restant un dernier rempart dans sa nouvelle coquille.