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L’Essor N° 17555 du 12/11/2013

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coopération : l’union europeenne, un partenaire de poids
Publié le mercredi 13 novembre 2013  |  L’Essor




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Premier bailleur de fonds de notre pays, ses interventions touchent tous les secteurs socio-économiques
Soutiens politiques et financiers, appuis techniques… la solidarité de l’Union Européenne (UE) à l’égard de notre pays est multiforme et constante. L’apport européen à la sortie de crise du Mali est crucial. Selon les experts économiques les plus avertis, la coopération entre notre pays et l’UE revêt d’un caractère spécial. En effet, l’aide de l’Union européenne (Communauté et États membres) réunis représente chaque année plus de 50% du volume net de l’aide au développement allouée à notre pays.

De plus, hormis les apports de la Banque européenne d’investissement (BEI), l’appui communautaire au développement du Mali se fait exclusivement sous forme de dons. La Commission européenne a tenu les promesses formulées le 15 mai dernier. Sur les 524 millions d’euros annoncés à Bruxelles, 304 millions d’euros ont été engagés et près de 125 millions d’euros déjà décaissés, notamment à travers un appui direct au budget de l’Etat malien et le soutien au processus électoral. Il faut dire que suite à la crise politico-sécuritaire que connaît notre pays depuis le 22 mars 2012, marquée par l’occupation des régions nord du pays par des groupes terroristes puis leur libération et une transition politique en vue du plein retour à l’ordre constitutionnel, les interventions de l’UE dans notre pays n’ont cessé de prendre diverses formes en fonction des besoins et défis du Mali. Ainsi, du renforcement de la sécurité intérieure, à la relance économique en passant par le développement du secteur les transports, à accompagnement de la décentralisation et les réformes institutionnelles jusqu’à l’appui au cadre macro-économique à travers l’aide budgétaire, l’Union Européenne est active sur tous les chantiers de développement de notre pays. Les secteurs de l’agriculture, la santé, l’environnement, la culture et le renforcement de la société civile bénéficient des financements de ce partenaire stratégique pour notre pays. De l’aide budgétaire à la consolidation de l’Etat. L’Union Européenne est représentée dans le monde entier à travers ses 136 délégations, dont celle de notre pays. Véritables missions diplomatiques, ses délégations ont pour mandat d’assurer les relations entre l’Europe et les pays tiers. A cet effet, la délégation entretien un dialogue politique régulier avec les autorités et la société civile, suit les relations économiques et commerciales entre l’Europe et le Mali. Ainsi, suite à l’entrée en vigueur du traité de

Lisbonne, le mandat de l’UE a été renforcé. Désormais, la délégation de l’Union Européenne dans notre pays est intégrée dans le nouveau Service européen pour l’action extérieure (SEAE) dirigé par Mme Catherine Ashton, haute représentante pour les affaires extérieures et la politique de sécurité. De ce fait, elle assume la présidence locale de l’Union et représente l’ensemble des institutions européennes. En effet, notre coopération avec l’Union Européenne s’est établie avant l’indépendance du pays en 1958. Depuis cette date, cette coopération n’a cessé de prendre diverses dimensions en fonction de l’évolution politique, économique et sociale de notre pays. Ainsi, les relations entre l’UE et le Mali furent régies d’abord par les Conventions de Yaoundé de 1963 à 1975, puis par les Conventions de Lomé de 1975 à 2000. Cependant, face à la nécessaire adaptation à la mondialisation et à l’évolution technologique ainsi qu’aux profonds changements sociaux dans les pays ACP, un nouvel accord de partenariat a été signé le 23 juin 2000 à Cotonou entre les 78 pays ACP, d’une part, et la communauté européenne et ses États membres, d’autre part. L’accord de Cotonou, révisé en 2005 puis en 2010, a une durée de vie de 20 ans et est doté d’un protocole financier. Compte tenu des critères de population, d’enclavement, des niveaux de développement, la stabilité politique et de bonne gouvernance démocratique qui prévalait dans notre pays avant les événements du 22 mars, avait permis au Mali d’être sélectionné comme l’un des premiers bénéficiaires de l’aide de la Communauté européenne aux 78 pays signataires de l’accord dans le cadre du 10è FED. Le document de stratégie pour la mise en œuvre du 10è FED au Mali a été signé à Lisbonne lors du sommet Afrique-UE en décembre 2007 et prévoit une allocation de près de 560 millions d’euros sur la période 2008/2013. Ainsi, pour soutenir notre pays à sortir de cette crise, la Communauté européenne a décidé d’octroyer en 2013 un soutien budgétaire de 225 millions d’euro dont 90 millions d’euro ont été versés en juin 2013. Si toutes les conditions sont remplies, 30 millions d’euro supplémentaires suivront en 2013 et 100 millions d’euro en 2014. Cependant, ce financement prévoit une série de critères d’éligibilité notamment la situation politique nationale, la stabilité macro-économique, la gestion des finances publiques et la transparence ainsi qu’un nombre d’indicateurs sectoriels portant sur la décentralisation, la lutte contre l’enrichissement illicite, la santé, l’eau, la sécurité alimentaire, la justice et la création d’emplois.

Ainsi, depuis les années 90, l’UE a accompagné les efforts maliens de décentralisation au Mali. En 2010, elle avait alloué à notre pays 43,8 milliards d’euro au programme d’appui en matière de reforme administrative, de décentralisation et de développement économique. Principal soutien de notre pays au processus électoral, l’UE est engagée à hauteur 16,8 millions d’euro pour les élections 2013-2014, y compris l’audit du ficher électoral. Dans le domaine de la justice, la Commission européenne envisage d’accorder plus de 12 millions d’euro en faveur de la reforme de la justice dont la lutte contre l’impunité et l’amélioration de l’accessibilité de la justice aux justiciables. la coopération sécuritaire. Du développement rural à la coopération sécuritaire. Il faut dire que les domaines prioritaires de la coopération entre notre pays et la communauté européenne pour cette période sont : les transports (la reprise des travaux de 565 km de route entre Bamako et Tombouctou à partir de janvier 2014 montant additionnel : 32 millions d’euros), la décentralisation et les réformes institutionnelles (43,8 millions d’euro) et l’appui au cadre macro-économique à travers l’aide budgétaire (225 millions d’euro). Cependant, la volonté du nouveau gouvernement de développer un secteur agricole contribuant à une croissance économique durable est soutenue par l’Union Européenne. Dans ce cadre, l’UE finance l’aménagement de 2.500 ha de périmètres irrigués ainsi que le creusement de 42 km de drain collecteur du Kala supérieur à l’Office du Niger pour un montant de 30 millions d’euro. Les travaux déjà en cours, ces importants investissements doivent être opérationnels d’ici la fin de l’année. Pour ce qui concerne les aménagements hydroélectriques, 30 millions seront investis dans l’amélioration de la desserte en eau potable de certains centres urbains et ruraux à travers le pays. Ainsi, dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’UE finance le programme d’appui à la sécurité alimentaire dans notre à travers la réduction de l’insécurité alimentaire dans 17 communes des régions de Mopti, Sikasso et Koulikoro à hauteur de 5 millions d’euro, 4,5 millions d’euros pour la prise en charge de 200.000 d’enfants malnutris d’ici fin 2014, 15 millions d’euros dans la lutte contre la faim et renforcer la résilience de 115 communes du sud du pays et 23 millions d’euros pour un projet d’aide urgence, la réhabilitation et le développement. Il faut noter que ces programmes sont réalisés en partenariat avec l’Unicef et le PAM. Cependant, la coopération sécuritaire est devenue par la force des événements et des réalités depuis 2012, un domaine stratégique voire fondamental entre notre pays et son premier bailleur de fonds. Cette coopération s’articule autour de deux programmes financés par la Communauté européenne dans le cadre de l’instrument de stabilité. L’un, le projet de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée au Sahel vise à renforcer les services spécialisés de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. L’autre, la mission de formation de l’Union Européenne au Mali, s’appuie depuis mars 2013 sur le retour des forces de sécurité intérieure (police, gendarmerie, garde nationale) et de la justice dans le septentrion. Il s’agit là d’un vaste programme qui englobe conseil et formation des nos forces de sécurité intérieure afin de la rendre plus efficace et mieux adaptée à sa mission de sécurisation de l’ensemble du territoire nationale. Ainsi, en effet, de ses domaines dits prioritaires, l’Union Européenne accompagne notre pays dans ses défis environnementaux à travers le financement des études, des activités de reboisement et un appui institutionnel à hauteur de 5,6 millions d’euros. Le secteur de la culture bénéficiera d’un accompagnement de 3,7 millions d’euros pour la construction du Musée de Bandiagara, Djenné et Sikasso et le soutien aux activités culturels phares. Le soutien à la société civile se chiffre à 7 millions d’euros. Il est destiné à 75 organisations de société civile et à 9 projets d’envergure nationale pour l’amélioration de la gouvernance publique, la paix et la réconciliation. Il faut dire qu’en fonction de l’évolution politique et sécuritaire de notre pays, l’Union Européenne a révisé et réorienté des financements afin de les adapter au contexte actuel et aux nouveaux besoins du pays. Ainsi, de nouveaux projets et programmes seront adoptés d’ici la fin de l’année, en appui au gouvernement et conformément à ses priorités. Finalement, ne s’agit-il pas d’un partenaire fondamental qui accompagne notre pays sur tous les chantiers du développement. Mieux, le 11ème Fonds européen de développement (FED) 2014-2020 prévoit d’allouer 615 millions d’euros à notre pays. Bref, de quoi exalter l’espoir d’une relance économique durable de notre pays.

D. DJIRE

Marché agricole: Relative stabilité

La semaine du 31 octobre au 06 novembre ne se démarque pas beaucoup des semaines précédentes dans les marchés de notre pays marqué par une stabilité des prix aussi bien dans les marchés de production jusqu’à la consommation sauf certains coins de ventes connaissent quelques fluctuation. En effet, sur ces marchés, on relève une hausse sensible du prix du mil à la consommation. Ce même constat vaut pour le district de Bamako pour la même céréale. Et l’état d’approvisionnement des marchés reste toujours satisfaisant. En effet, il faut noter que l’écart important des fourchettes de prix du mil réside dans la qualité et surtout selon les zones de production. Les mils en provenance de régions de Sikasso et Mopti sont réputés meilleure qualité que celui de la région de Ségou. Ainsi, au cours de la période, sur les marchés ruraux, les prix ont évolué entre : 113 FCFA le kilo pour le mil à Moninpébougou et 150 Fcfa/kg à San. Le sorgho a été cédé à 100 Fcfa/kg à Dougouolo, Zangasso et M’Pessoba et 110 Fcfa/kg à Koutiala. Le maïs a été vendu à 90 Fcfa/kg à Loulouni, 100 Fcfa/kg à Koutiala. Et enfin le riz local a évolué entre 200 Fcfa/kg pour le riz local Gambiaka à Sokolo, 210 à Diakawère, 240 à Niono, 250 à Macina et 290 Fcfa/kg à Dioro. Pour ce qui concerne le district de Bamako, les prix à la consommation des céréales sèches sont restés globalement stables par rapport à la semaine écoulée, excepté ceux du maïs qui a affiché une hausse. Ainsi les prix au détail couramment pratiqués dans le district ont été de 200 FCFA le kilo pour le maïs et le sorgho, 225 pour le mil, 250 pour les sorgho/mais pilé, 300 pour le mil pilé, 350 pour le Riz RM40 importés thaïlandais, vietnamien et le riz brisé importé, 375 pour le riz local Gambiaka (tout venant), 400 pour le niébé, 500 FCFA le kilo pour le fonio et pour le riz étuvé rouge importé. Dans les capitales régionales, les prix pratiqués par les détaillants ont été à Kayes centre de 200 FCFA/kg pour le maïs et le sorgho, 250 Fcfa/kg pour le mil, 300 Fcfa/kg pour les sorgho/maïs pilé, 350 pour le mil décortiqué et le riz BB importé, 450 Fcfa/kg pour le niébé, 500 Fcfa/kg pour le riz local Gambiaka et 600 FCFA le kilo pur le fonio et le riz étuvé blanc importé. Ainsi à Koulikoro Ba de 175 Fcfa/kg pour de maïs, 190 le sorgho, 215Fcfa/kg pour le mil, 300 Fcfa/kg pour les sorgho/maïs décortiqués, 325 pour le mil pilé, 350 pour le riz RM40 importé et le riz BB importé, 375 pour le riz local Gambiaka et le niébé, 550 pour le fonio et le riz étuvé rouge importé. Pour ce qui concerne, Sikasso Centre de 125 FCFA le kilo pour le maïs, 150 pour le sorgho, 200 pour le maïs décortiqué, 225 le mil, 275 pour le riz étuvé blanc, 295 pour le mil pilé, 325 pour le riz local Gambiaka, 350 pour le riz RM40 importé, 375 pour le riz BB importé et pour le niébé et 500Fcfa/kg pour le fonio. A Ségou Centre de 175 FCFA le kilo pour le maïs, le sorgho, 200 pour le mil, 250 pour le mil pilé, 325 pour le riz local Gambiaka et pour le niébé et 550 FCFA le kilo pour le fonio. Et à Mopti Digue, le maïs a été cédé à 175 Fcfa/kg, 200 pour les mil/sorgho, 250 pour le riz étuvé rouge local, les mil/sorgho/maïs décortiqués, 275 pour le riz étuvé blanc local et le riz BG, 325 pour le riz local Gambiaka et 400 pour le niébé et 450 FCFA le kilo pour le fonio. Ainsi à Kayes le sac de 100 kilogramme a coûté 15.000 Fcfa pour le maïs, 16.500 Fcfa pour le sorgho, 178500 Fcfa pour le mil et 29.500 Fcfa pour le riz BB importé non parfumé. Dans le district de Bamako, le sac de 100kg a coûté 13.500 et 14.000 FCFA pour le maïs, entre 14.500 et 15.000 Fcfa pour le sorgho, entre 18.500 et 19.000 Fcfa pour le mil, entre 31.000 et 32.500 Fcfa pour le riz BB importé thaïlandais et 32.500 pour le riz RM40 importé et pour le riz local Gambiaka (tout venant). En analysant, nous constatons que pour ce qui concerne les riz, les prix des riz importés et local Gambiaka sont majoritairement stables par rapport à ceux de l’année dernière. Ils sont par rapport aux prix moyens des cinq dernières années en baisse pour les riz brisés importés et locale et en hausse pour le riz RM40. S’agissant des céréales sèches, leurs prix sont en baisse par rapport à ceux de l’année dernière. C’est la même situation qui s’observe par rapport aux prix moyens des dernières années pour toutes les céréales excepté le mil dont les prix sont en légère hausse.

Source OMA

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