C’est sous la haute présidence du Ministre de la Culture, M. Bruno Maïga, que le festival International de la danse et de la percussion Bamako 2013 a donné son envol, le 8 novembre courant, à la Maison des Jeunes de Bamako pour la 5ème édition. C’était en présence de N’Ti Diakité, directeur du festival, de M. Gaoussou Guindo, directeur national de la jeunesse, et de Mme Awa Traoré, marraine de cette 5ème édition. C’était en présence des représentants des artistes des pays invités à cette édition que sont le Mali (pays organisateur), Burkina Faso, Guinée Conakry, Sénégal et Niger.
Le ton de cette édition 2013 fut donné par une caravane culturelle. Pendant 7 jours, ces artistes vont échanger. Cependant il est de tradition, depuis quelques années, à l’association Domba d’organiser un carrefour culturel et même sous-régional permettant de créer le brassage culturel entre les jeunes.
L’objectif principal de ce festival est la sauvegarde de nos valeurs culturelles et traditionnelles. Au cours dudit festival, plusieurs concours sont initiés par les organisateurs pour primer les meilleures danseuses et bien d’autres.
Quant au directeur du Festival, il a salué les efforts des uns et des autres pour la réussite de l’évènement. Aussi a-t-il déclaré que ce n’est pas pour rien “qu’on se bat tous les jours pour la promotion des arts et culture au Mali, c’est pour sauvegarde de toutes nos valeurs culturelles qui ont été acquises de génération en génération”
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Le Ministre de la Culture, M. Bruno Maïga, a à son tour félicité les organisateurs qui, depuis les éditions précédentes, n’ont managé aucun effort pour enregistrer ce festival dans les annales dee festivités les plus émergentes de notre pays. Il n’est pas besoin de rappeler, a dit le M. Bruno Maïga, que nos cultures doivent rester notre meilleur espoir et notre meilleur rempart, parce que c’est celle qui nous a permis de vivre et de façonner notre identité.
A l’ouverture, chaque artiste invité s’est présenté avec son groupe. Pour le Mali, c’était le « Nyoyo Kaniko », cercle de Koutiala, qui était l’hôte du festival. Il a été suivi des dogons, du groupe de percussion Burkinabè, du groupe de Guinée Conakry, d’un petit groupe du Sénégal dénommé « Tabacounda », du « Mamady lezongo » du Niger. Durant une semaine, plusieurs programmes sont établis par les organisateurs. Comme quoi, ça va percuter fort!