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L`Afrique de l`Ouest "en première ligne" face à Aqmi (Macky Sall)
Publié le vendredi 6 juillet 2012   |  AFP


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© Getty Images par DR
les chefs d`Etat ouest-africains se réunissent de nouveau pour tenter de répondre aux troubles et violences au Mali et en Guinée-Bissau
jeudi à Dakar, Arrivée de la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf en compagnie du président sénégalais Macky Sall


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PARIS - L'Afrique de l'Ouest est "en première ligne" face à la menace des mouvements jihadistes au Sahel mais "n'a pas les moyens militaires pour faire face seule", a déclaré vendredi le président sénégalais Macky Sall sur la chaîne LCI.

Les groupes armés dominés par les islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui occupent le nord du Mali constituent "une menace pour toute la sous-région mais particulièrement pour le Sénégal", a estimé M. Sall au premier jour d'une visite en France.

"Aujourd'hui c'est l'Afrique de l'Ouest qui est en première ligne. Mais l'Afrique de l'Ouest n'a pas les moyens militaires seule de faire face", a-t-il dit, en ajoutant que "ce qui se passe au nord Mali mérite toute l'attention de la communauté internationale".

Il a souligné que "le Sénégal est dans la frange la plus occidentale" de l'Afrique "et occupe une position stratégique privilégiée. Il y a des Occidentaux au Sénégal, donc il est aisé de comprendre que s'ils (les jihadistes) arrivent à percer, évidemment ils vont s'en prendre au Sénégal et aux intérêts étrangers et français notamment au Sénégal. Donc la menace
concerne le monde entier".

Le nouveau président sénégalais a salué "l'important travail" accompli par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour rétablir les conditions de la sécurité au Mali.

"La Cédéao agit aujourd'hui à Ouagadougou pour renforcer et élargir les bases du gouvernement malien de façon à lui permettre de stabiliser le pouvoir de transition, et donc de faire face à la nécessité de reconquérir le nord". Mais avant cette reconquête, "il faudra détruire l'arsenal militaire qui vient de Libye, qui vient d'ailleurs et qui est énorme", a-t-il relevé.

Selon Macky Sall, la formation d'un gouvernement au Mali ne devrait prendre que "trois jours, une semaine". Après cela, "ce gouvernement fera appel à la Cédéao dont les forces sont prêtes. A partir de ce moment, on pourra demander la force internationale".

Lors d'un sommet samedi à Ouagadougou, le président burkinabè Blaise Compaoré et plusieurs chefs d'Etat de la région doivent retrouver des représentants de la classe politique et de la société civile du Mali en vue de mettre en place un "gouvernement d'union nationale" dans ce pays.

La Cédéao est disposée à envoyer une force militaire au Mali afin de reconquérir le nord du pays, mais attend pour cela un feu vert des autorités maliennes et de l'ONU.

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution jeudi, a indiqué "soutenir pleinement" les efforts de la Cédéao et de l'Union africaine pour régler la crise, mais ne leur a pas encore donné de mandat onusien pour déployer une force africaine contre les rebelles qui contrôlent le Nord.

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