De nos jours, les animaux divaguent sur les voies publiques à Bamako. Ce phénomène préoccupe à cause des problèmes qu’il crée à l’endroit de la population. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures pour l’endiguer. Lire notre coup de gueule sur ce sujet embêtant.
À Bamako, il est difficile de circuler sans voir les animaux errant sur les voies publiques. Pourtant, il existe des textes interdisant et sanctionnant les propriétaires de ces animaux. Notamment, à travers des amendes financières qui varient selon les circonstances. Car, les excréments des animaux salissent aussi nos voies et peuvent être à l’origine d’un problème de santé publique. Les animaux doivent normalement vivre en zone rurale (les pâturages) ou dans des enclos dans le milieu urbain.
Chaque jour, les citoyens s’étonnent de l’inaction des autorités communales face à ce phénomène endémique. Le ministre de l’Assainissement et de l’Environnement ainsi que celui des Transports et de l’Equipement doivent s’y mettre pour protéger les usagers de la route et sauvegarder l’environnement.
La divagation des animaux sur les voies publiques est inacceptable de surcroit dans la capitale qui représente la vitrine du Mali. Auparavant c’est-à-dire juste après l’Independence de notre pays, il existait une fourrière chargée de la lutte contre la divagation des animaux. Des patrouilles étaient organisées dans les quartiers à la recherche d’éventuelle présence des animaux sur les voies publiques.
Plus tard, le régime du président Moussa Traoré a confié cette mission aux mairies. Il est alors devenu difficile de prendre des sanctions. De la chute du régime du général Traoré à nos jours, le phénomène de la divagation des animaux ne cesse de prendre de l’ampleur.
Cependant, l’ancien maire du district de Bamako feu Moussa Badoulaye Traoré avait mis en place la Brigade d’assainissement de Bamako (BABA). Cette unité était chargée du retrait des bestioles sur les voies, de la prévention des stationnements anarchiques et de l’occupation du domaine de l’Etat. Cette structure fait-elle correctement son travail? Est-elle inefficace à cause de la corruption? En tout cas, la population reste mécontente et demande au gouvernement de résoudre ce problème.
Gaoussou DIARRA
En somme, tous les participants ont convenu que le journaliste ne peut pas livrer une bonne information en période de crise, tant que le métier de journaliste n’est pas valorisé. Il faut donc une formation, voire une éducation de la société civile pour défendre le métier de journaliste. Que les autorités du pays en crise mettent à la disposition de la presse pour qu’elle ait un même niveau d’information que la presse internationale, que le journaliste se forme sur l’analyse des conflits…. Autant de recommandations qui ont été formulées par les participants pour que le journaliste joue pleinement son rôle dans l’exercice de son métier en une période de crise.