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Crise politico-institutionnelle et sécuritaire au Mali : Le FPR veut que le Médiateur se démette
Publié le lundi 9 juillet 2012   |  Le 22 Septembre


Les
© Autre presse
Les Présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré
Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO et Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne


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Le Front Patriotique pour le Renouveau (regroupement d’associations de soutien à Dr Cheick Modibo Diarra) désapprouve l’attitude du médiateur de la CEDEAO, le Président burkinabé Blaise Compaoré, qui ne s’est jamais rendu au Mali depuis l’éclatement de la double crise, sécuritaire et institutionnelle, que connait notre pays, depuis sa nomination par ses pairs comme Médiateur.

De plus, pour toutes réunions importantes concernant l’avenir politique notre pays, le FPR préconise qu’elles se tiennent désormais au Mali, afin de préserver la cohésion sociale et la souveraineté de notre nation. Les responsables de ce regroupement étaient face à la presse le jeudi dernier à la Maison de la presse, au cours d’une rencontre animée par Cheick Abdel Kader Diombana, son Président.

Réitérant son soutien à l’équipe gouvernementale dirigée par Cheick Modibo Diarra, le FPR estime qu’on ne saurait parler de gouvernement d’union nationale mieux que pour cette équipe. Car, selon lui, sa neutralité ne fait l’ombre d’aucun doute. En outre, rappelle-t-il, ce sont les clauses de l’Accord-cadre signé entre la junte et la médiation qui prévoient la nomination d’un Premier Ministre de pleins pouvoirs, qui ne peut, comme ses ministres, être candidat aux prochaines consultations électorales. Cette position, qui fait de l’équipe de Cheick Modibo Diarra un bon arbitre pour les futures élections, est un gage de stabilité.

C’est pourquoi Cheick Abdel Kader Diombana appelle tous les Maliens à se mobiliser derrière ce gouvernement, afin de lui permettre de relever les principaux défis qui se posent à notre nation, la reconquête des régions Nord de notre pays et l’organisation d’élections libres et transparentes. Autre sujet de la conférence, la «violation de notre espace aérien par l’armée burkinabé, pour transporter le Secrétaire général du MNLA, blessé dans les combats entre son groupe et les Djihadistes du MUJAO à Gao». Pour le conférencier, par cet acte, la médiation burkinabé a prouvé son impartialité et doit se démettre.

Concernant le maintien ou non en l’état de l’actuelle l’équipe gouvernementale, les jeunes du FPR n’écartent aucune option. Par rapport à la crise du Nord et à sa gestion actuelle, le Front estime que le Mali doit faire la guerre pour deux raisons. D’abord pour reconquérir notre territoire et, ensuite, pour laver l’affront subi par notre pays. Mais, a-t-il ajouté, pour gagner, il faut patienter et donner le temps aux autorités en place de se préparer.

Yaya Samaké

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