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En refusant de hurler avec les loups : La Convergence pour Sauver le Mali confirme son soutien au gouvernement de la transition
Publié le lundi 9 juillet 2012   |  Le Prétoire




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Samedi 7 juillet 2012, s’est tenue dans la salle Wa Kamissoko du Centre International de Conférence de Bamako (Cicb), une conférence de presse organisée par la Convergence pour Sauver la Mali (Csm). Un regroupement de partis politiques et d’associations qui a vu le jour au lendemain de la crise institutionnelle dans notre pays.

L’objectif recherché par ce regroupement était de mettre au courant de l’opinion nationale et internationale leur soutien à l’actuel Gouvernement de transition. On notait la présence du président du Cnid, Me Mountaga Cheick Tall, Moussa Mara (Yéléma), Ousmane Ben Fana Traoré, président du Pcr et Alhoussény Amion Guindo, président de la Codem.

Dans son introduction, Me Mountaga Cheick Tall fera savoir que le Gouvernement mis en place le 25 avril 2012 après la crise institutionnelle fait l’objet d’attaques par certains acteurs de la classe politique, attaques suffisamment violentes pour convaincre la Cedeao de l’organisation d’une rencontre en vue de la mise en place d’un autre Gouvernement.

Les dirigeants de la Csm profitent de l’occasion pour inviter la Cedeao et de l’ensemble des acteurs de la crise malienne à dépasser le débat sur les organes de la transition afin de se consacrer exclusivement à la seule question qui vaille : la libération du Nord du Mali.

«Il convient de regretter que les forces vives maliennes ne soient capables de se parler qu’à l’extérieur du pays. En cette période particulièrement difficile de notre vie nationale, il est dommage que les acteurs politiques maliens soient conviés dans un pays voisin pour parler du gouvernement du Mali.

Il est de ce fait souhaitable que les discussions de Ouagadougou ne soient pas décisives et que les Maliens se retrouvent entre eux pour trouver ensemble une issue à toute crise institutionnelle», ont-ils déclaré. Et Me Mountaga Cheick Tall d’ajouter: «La formation d’un gouvernement dans un pays n’est jamais parfaite.

Nous déplorons la forme, mais nous soutenons les actions de la Cedeao et du Gouvernement de la Transition». Selon lui, la division de la classe politique et de la société civile ne permet pas un gouvernement d’union nationale. Le tissu social de notre pays est profondément fissuré au Nord comme au Sud et les acteurs politiquement très divisés presque sur tous les sujets.

Pour le président du parti Yéléma, Moussa Mara, le gouvernement actuel contient au moins autant de compétences et d’expérience que chacun des gouvernements des vingt dernières années. Il est possible de comparer individuellement les CV des différents ministres qui le composent avec ceux des ministres des gouvernements précédents, a-t-il prononcé.

Selon lui, ce gouvernement a, en plus, un avantage inconnu par le passé pendant vingt dernières années : il est composé en majorité d’hommes et de femmes n’ayant pas besoin de positions institutionnelles pour se réaliser et qui sont matériellement et financièrement indépendants de l’Etat.

Destin GNIMADI

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